Le scandale des Uber Files pour lequel Emmanuel Macron a clairement assumé ses liens avec la plateforme américaine de VTC pourrait revenir sur le devant de la scène, car depuis quelques jours, il a été effacé des médias pour laisser place aux incendies. Et la grogne du secteur pourrait rapidement devenir inflammable.

https://twitter.com/RegineValsot/status/1549460714875748359?s=20&t=XrABUNHf8tzpgZtnTmp8gg

Ce mardi 19 juillet 2022, des centaines de taxis parisiens se sont rassemblés aux Invalides à Paris pour protester contre ces relations troubles entre Emmanuel Macron, à l’époque Ministre de l’économie et Uber. Les chauffeurs de taxis demandent l’ouverture d’une enquête parlementaire sur ce scandale et le monopole des grandes plateformes.

Macron sur l’affaire Uber, d’une vulgarité sans nom: «Ça m’en touche une sans faire bouger l’autre»
Il explique qu’il a créé des emplois (précaires payés en dessous du SMIC)
✅Manu, c’était trop dur de juste doubler le nombre de taxis
? D’imposer une appli avec une faible marge? pic.twitter.com/pcDtPUT7AE

— Philippe Murer 🇫🇷 (@PhilippeMurer) July 12, 2022

En plus du lobbyiste d’#Uber, Emmanuel Macron, il faut rappeler que c’est l’UE qui exige la destruction de toutes les professions réglementées.

Les taxis étaient dans la liste des #GOPÉ ! Macron a toujours été le lobbyiste numéro 1 de Bruxelles.#UberFiles https://t.co/rEAMMvVc3U

— Charles-Henri Gallois 🇫🇷 (@CH_Gallois) July 12, 2022

Collègues #taxis Soyons nombreux à venir soutenir et défendre notre profession #TeamTaxi#Uberfiles#Macron https://t.co/7135VMnUo5

— Vieux Style (@DriverPaname) July 18, 2022

Il y a eu des précédents en Italie où les taxiteurs italiens avaient déjà tenté de se faire entendre il y a quelques jours à Rome et à Naples pour dénoncer le monopole de Uber et la disparition programmée de leur emploi, au vu de la concurrence déloyale à laquelle ils doivent faire face. En France, il semblerait que les chauffeurs de taxi n’aient pas du tout apprécié ces révélations et pourraient se faire entendre si les parlementaires tardent à se saisir de ce dossier en ouvrant une large commission d’enquête. Il y a fort à parier, que si la torpeur de l’été pourrait ankyloser la tension sociale, la rentrée de septembre 2022 soit explosive à plus d’un titre.

Manifestation des taxis italiens près du Parlement à Rome contre la libéralisation de leur secteur. Les taxis du pays se sont mis en grève spontanément suite aux révélations de l'enquête international sur #Uber. #UberFiles pic.twitter.com/szS66dh5qb

— Anonyme Citoyen (@AnonymeCitoyen) July 13, 2022

Les taxis italiens manifestent en nombre pour le deuxième jour consécutif à Rome contre la libération du secteur et suite aux révélations de l'enquête international sur Uber #UberFilespic.twitter.com/35S324cKqk

— Anonyme Citoyen (@AnonymeCitoyen) July 14, 2022

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