Rémi Tell: « la lutte contre le covidisme offre l’occasion d’un réveil des jeunes esprits, contraints par le réel à sortir du formatage dans lequel ils sont enfermés »

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Rémi Tell, entrepreneur, auteur d’un court ouvrage » Vaincre le covidisme, un appel à la jeunesse » paru ce 2 décembre aux éditions Perspectives libres nous livre une analyse sans concession sur la crise sanitaire et son impact auprès des jeunes. Entre utilitarisme, résignation et opposition, Rémi Tell se veut optimiste et espère une prise de conscience de la part de la jeunesse, notamment après la fermeture des discothèques.

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Ce livre d’alerte  est à l’attention des jeunes. Comment comptez-vous les toucher ?
En les aidant à prendre conscience du risque représenté par le Covidisme pour leur génération. Qu’il s’agisse de la dégradation de leur santé physique avec les effets secondaires irréversibles de la vaccination ou de leur bien-être psychique, malmené par la propagande et les interdits tous azimuts. Les jeunes paieront durablement les conséquences de la folie totalitaire dans laquelle bascule le monde occidental : par les politiques de casse sociale promises pour rembourser la dette « Great Reset », mais aussi les occasions personnelles, intellectuelles, professionnelles perdues durant ces deux ans de vie empêchée.

Comment expliquez-vous que cette propagande sanitaire a-t-elle bien fonctionné sur les jeunes ?
La jeunesse a été terrorisée et culpabilisée depuis le début de la pandémie. On l’a montrée du doigt pour son goût de vivre, accusée de mettre en danger ses proches comme le reste de la société. Mais ce n’est qu’une partie de l’explication. L’ingénierie sociale déployée par le Gouvernement pour contraindre à la vaccination a particulièrement fonctionné sur les jeunes parce qu’à leur âge plus qu’à tout autre, on désire sortir, être accepté par le groupe et construire son avenir professionnel. Pour beaucoup d’eux, la pression a été trop forte. Enfin, ne nous voilons pas la face : l’effondrement du système éducatif a rendu la compréhension des enjeux particulièrement difficile pour les enfants et les adolescents. Quand la propagande progressiste remplace l’esprit de transmission, les citoyens en devenir se transforment en pantins.

Vous dénoncez un manque d’engagement des jeunes contre les mesures sanitaires. Pourquoi selon vous ?
L’oligarchie oriente volontairement la jeune génération vers de faux combats, qui ne remettront jamais en cause ses intérêts. Beaucoup de jeunes croient prendre part à la transformation du monde en posant un genou à terre ou en déboulonnant des statues. Cette attitude ne suppose pas le moindre courage, car ceux qu’elle entend dénoncer sont morts depuis bien longtemps…Dans le même temps, ces jeunes engagés ne pipent mot contre l’apartheid insupportable qui se met en place sous leurs yeux.

 

Finalement, est-ce qu’une partie de la jeunesse est-elle suffisamment armée intellectuellement pour mener ce combat ?
Sans doute pas. Mais justement, la lutte contre le covidisme offre l’occasion d’un réveil des jeunes esprits, contraints par le réel à sortir du formatage dans lequel ils sont enfermés. Beaucoup de gens ont « allumé leur cerveau et éteint leur télé » à l’occasion de cette crise. Ce mouvement doit se renforcer.

Comment avez-vous réagi à la fermeture des discothèques décidée par le gouvernement alors même qu’on nous disait que le Pass Sanitaire était le préalable pour laisser ces lieux ouverts ?
Au risque de vous surprendre, j’estime qu’il s’agit d’une excellente nouvelle. Cette fermeture servira de leçon et d’avertissement à tous les acteurs du monde économique tentés par la collaboration avec le covidisme. Beaucoup se sont laissés acheter sans rien dire, convaincus que leur soumission garantirait leur survie. Ils découvrent aujourd’hui le piège dans lequel ils sont tombés.

Ces fermetures de lieux essentiellement pour les jeunes pourraient-elles ouvrir les yeux à une partie de la jeunesse face à une décision totalement incohérente ?
Je l’espère de tout cœur.

Une partie de la population a fait preuve d’utilitarisme dans cette « vaccination » pour conserver une « vie normale ». D’autres l’ont fait sous la contrainte. A l’aube de la troisième dose, les choses pourraient-elles changer d’après vous?
Les manifestations réunissent de plus en plus de doubles vaccinés, au fait de la mécanique sans fin générée par les nouvelles vagues, les nouveaux variants et les doses de rappel. Ils ont marché un temps, avant d’ouvrir les yeux. Nous avons absolument besoin d’eux pour inverser le rapport de force.

Enfin, vous soulevez une question très importante qui met en exergue qu’avec la disparition du débat public sur cette crise sanitaire, il est difficile de convaincre les non-convaincus ?
Oui, puisque les médias mainstream occultent totalement les arguments que nous avons à faire valoir. Idéologiquement comme économiquement, la presse a tout intérêt au triomphe du narratif covidiste. D’où l’importance d’une offre d’information alternative, dont le modèle financier doit être consolidé.

Rémi Tell
« Vaincre le covidisme, appel à la jeunesse »
Editions Perspectives Libres

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