Juliette Deschateaux, étudiante : « Le retour à la vie d’avant promis en échange d’un schéma vaccinal complet n’est qu’une illusion et les jeunes se sentent quelque peu dupés »

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Juliette Deschateaux devait normalement entrer en école de commerce pour poursuivre ses études. Mais une injonction vaccinale pour pouvoir accéder à l’établissement l’a contrainte à changer son fusil d’épaule. Suite à cela, elle a lancé un collectif d’étudiants, le rassemblement des Etudiants Militants Libres et Unis pour se battre contre la vaccination imposée par toute une série de mesures sanitaires liberticides.

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Juliette Deschateaux revient sur son engagement et le combat que mène son collectif qui compte de plus en plus d’étudiants vaccinés. Après les annonces de Jean Castex, et notamment la fermeture des boites de nuit pendant 4 semaines, cet entretien prend encore plus de sens.

 

Quelle est la genèse de ce collectif ?
Je devais entrer en école de commerce en septembre 2021. Après m’avoir promis à plusieurs reprises pendant l’été que la vaccination ne serait jamais demandée au sein de l’école, j’ai finalement appris par e-mail, le 24 août, que la vaccination serait requise (tests non acceptés) pour les premières activités organisées par le BDE de l’école. En total désaccord avec cette idée et me rendant compte qu’ils m’avaient mentis, j’ai décidé de quitter cette formation, au dernier moment. J’ai préféré aller à la fac plutôt que de payer une école dans laquelle j’aurais été totalement exclue.

Ce moment a été très difficile pour moi puisque j’ai perdu quelques amis pour mes convictions, une partie de ma famille m’a également tourné le dos, je me sentais sans avenir et je n’avais pas envie de décevoir mes parents. J’avais besoin de me sentir comprise. J’ai alors créé un site internet où je me présentais, racontais mon histoire et pourquoi j’avais envie de me battre. Je demandais aussi si d’autres étudiants étaient dans mon cas. J’ai lancé ce site comme une bouteille à la mer, je ne pensais pas avoir beaucoup de réponses. Pourtant, à peine 2 jours après la création de mon appel à l’aide, j’ai reçu des centaines de messages, provenant d’étudiants dans mon cas. Je ne savais pas comment me battre mais je savais que si nous nous unissions tous, nous pourrions faire de grandes choses. Le collectif des Etudiants Militants Libres et Unis est alors né et nous sommes bientôt un millier de jeunes en France à nous battre pour la liberté vaccinale.

 

https://twitter.com/Juju220963/status/1464933622058733575?s=20

Quelles sont vos principales revendications ?

Nous revendiquons le droit fondamental à l’éducation et au savoir, sans condition. Certains sont soumis à des pressions constantes par leurs écoles ou leurs maîtres de stage. D’autres sont même contraints d’arrêter un temps leurs études, préférant cela à la vaccination, quitte à renoncer à une vocation. Nous nous battons également pour la liberté de choisir son statut vaccinal, sans justification ni divulgation de ce dit statut. Enfin, nous voulons retrouver le droit d’avoir une vie étudiante normale, sans discriminations.

 

« C’est désormais très difficile pour les étudiants non-vaccinés dans toutes les filières »

 

Dans quelle mesure les étudiants non-vaccinés sont-ils entravés dans leur scolarité à l’heure actuelle ?
C’est désormais très difficile pour les étudiants non-vaccinés dans toutes les filières. Tous ceux dans le médical sont soumis à la vaccination obligatoire. Ceux en psychologie, orthophonie, aide à la personne… doivent faire des stages où le passe sanitaire est exigé pour valider leurs études. Pour ceux en STAPS, en art, en design… ils ont souvent cours dans des salles de sport, dans des musées, dans des galeries ou le passe est également requis. Cela bloque aussi énormément les étudiants en langue et dans toutes les autres branches dans leurs projets à l’étranger. Nous ne pouvons plus faire de programmes Erasmus, des échanges ou des stages en dehors de la France.

Est-ce que votre collectif comprend des étudiants vaccinés ? Si oui, qu’est ce qui les a incités à vous rejoindre ?
Le collectif EMLU comprend de plus en plus d’étudiants vaccinés. Les premiers ont commencé à nous rejoindre suite à de lourds effets secondaires post injection tels que des myocardites, des paralysies ou des problèmes de menstruations. Pour les autres, ils décident de se joindre à nous car ils comprennent que ce passe sanitaire est en fait un passe vaccinal. Le retour à la vie d’avant promis en échange d’un schéma vaccinal complet n’est qu’une illusion et les jeunes se sentent quelque peu dupés.

 

« Le collectif EMLU comprend de plus en plus d’étudiants vaccinés. Les premiers ont commencé à nous rejoindre suite à de lourds effets secondaires post injection tels que des myocardites, des paralysies ou des problèmes de menstruations »

 

Craignez-vous à ce jour une obligation vaccinale pour les étudiants ?
J’avoue en avoir très peur. Si la vaccination devient obligatoire pour tous les étudiants, ce sera à mon goût la plus grande absurdité de l’histoire de cette crise. Personnellement, je ne cèderai jamais à cette expérimentation. Si je dois mettre mes études entre parenthèse quelques mois ou années, je le ferais. Je ne suis pas consentante à cette injection et me priver de quoique ce soit ne me rendra pas plus d’accord, au contraire. Je pars du principe que si un vaccin est efficace et pas nocif, il n’y a pas besoin de forcer, contraindre et sanctionner la population pour obtenir son approbation.

 

https://twitter.com/Juju220963/status/1456239248164671493?s=20

 

Vous avez diffusé sur Twitter des messages audio d’étudiants doublement vaccinés qui ne semblent pas enthousiastes à faire la troisième dose. Qu’en est-il au niveau des témoignages que recueille le collectif ?
De manière générale, la troisième dose n’enchante pas les étudiants. Malgré qu’il s’agisse d’un acte médical, beaucoup de jeunes se sont fait injecter pour pouvoir continuer d’entretenir une vie sociale descente. Très peu l’ont fait par réelle conviction, c’est pourquoi la troisième dose et un peu « la dose de trop » pour nombre d’entre eux. Cependant, la vie sans passe fait peur, certains en ont besoin pour leurs études, d’autres tiennent à leurs sorties en boite, au restaurant, au bar, en club… Il est vrai que la vie est plus difficile lorsque nous sommes anticonformistes à ce sujet, nous sommes jugés, pris pour fou et exclus d’une part de la société. Cependant, nous nous devons de nous battre pour faire cesser cette mascarade. Nous n’avons pas à céder, sous chantage, à une injection en phase expérimentale qui n’a jamais fait ses preuves sur les jeunes.

https://twitter.com/Juju220963/status/1466060253250916352?s=20

En tant qu’étudiante, assistez-vous à une prise de conscience notamment depuis les dernières annonces d’Olivier Véran ?
C’est très partagé. Il y a deux façons de penser chez les étudiants aujourd’hui : ceux qui sont en total désillusion car ils comprennent qu’ils vont devoir acheter leur liberté au prix de doses de vaccins tous les 4 mois et ceux qui trouvent cela normal, et comparent ce vaccin à celui de la grippe, que certains font tous les ans. Une petite partie des étudiants iront donc à leur troisième dose en pensant réaliser un acte citoyen. Pour ceux qui prennent conscience de la tromperie, ils disent vouloir renoncer à cette injection. J’espère qu’ils la refuseront réellement et accepteront de vivre sans passe sanitaire et tout ce qu’il en implique.

Pour finir, est-ce que les conditions économiques se sont-elles encore dégradées pour les étudiants depuis le début de la crise ?
Oui, nous remarquons que la situation financière est de plus en plus critique pour les étudiants… Nos principaux revenus proviennent de nos parents et certains ont un parent suspendu et donc un seul salaire à la maison, d’autres ont des parents qui possèdent leur propre entreprise et confessent que celle-ci a subi une baisse de chiffre d’affaire pendant la crise ; c’est donc une perte de ressource pour la famille. Aussi, on peut voir qu’il est de plus en plus difficile de trouver un job étudiant. Alors, malgré les aides, il n’est pas aisé pour les jeunes de vivre décemment. C’est pourquoi on voit de plus en plus de jeunes se rendre dans les banques alimentaires notamment.

 

Le site du collectif des Etudiants Militants Libres et Unis

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