Armel Joubert des Ouches: « Mes deux reportages sur le Covid19 ont été censurés »

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Armel Joubert des Ouches a roulé sa bosse dans de grandes rédactions pendant de très nombreuses années pour lesquelles il réalisait des reportages. Puis il est devenu journaliste indépendant dès 2010 toujours dans le reportage. Mais alors que la crise sanitaire frappait la France, il a été approché pour se pencher sur le sujet de … la crise sanitaire. Et là, les choses ont été beaucoup plus compliquées. Censure, suppression de deux reportages des plateformes GAFAM et autres embûches qui laissent craindre pour la liberté d’informer à court terme.

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Armel, vous êtes un journaliste confirmé. Vous êtes passé par de nombreux grands médias. En quelques mots, pouvez-vous nous éclairer sur les grandes lignes de votre parcours ?
Je suis entré dans l’audiovisuel à l’âge de 17 ans, à la faveur de la création des radios libres en France. J’ai maintenant 56 ans, je n’ai, depuis, jamais quitté ce milieu. Cette vocation est née dès 1977, en voyant évoluer, sur les écrans de télévision, mon oncle Philippe de Dieuleveult, un cousin germain de ma maman. Nous avions échangé par téléphone, quelques jours avant sa disparition. Philippe était un des participants à faire « la course autour du monde » en 1977, une émission dirigée par Jacques Antoine. Plus tard, la célèbre « chasse aux trésors ». Il a disparu lorsque je démarrais véritablement ma carrière.
Après un long parcours dans les radios privées indépendantes, je suis entré à Radio France, comme correspondant en 1991. Régulièrement, je faisais des reportages, dans la zone qui m’était allouée, pour France Inter, France Info mais aussi pour France Culture. Cette période a été particulièrement riche en événements de toute nature car en même temps que je travaillais pour Radio France, je travaillais également pour la presse écrite, pour l’Agence France Presse puis pour La Chaine Info (LCI) jusqu’en 1997, date à laquelle je suis devenu correspondant pour TF1.

Durant près de 14 ans, chef de service, mon travail a été de réaliser des reportages pour les éditions du JT de 13 heures et de 20 heures de la première chaine. Le 17è bureau de correspondance de TF1 que j’avais crée en Normandie produisait près de 300 reportages par an.
Depuis novembre 2010, je suis …

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