Déborah Banoun: « Peut-on tirer sur celui qu’on a écouté? »

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Déborah Banoun est metteuse en scène, directrice artistique de la Cie Jetzt et de l’Annexe, lieu culturel et citoyen (93) propose pour cette nouvelle édition du Festival d’Avignon, « Yalla », une pièce que Sonia Ristic, l’autrice « a réussi a nous faire entendre le chaos de l’âme, tout en posant une question, simple, d’aucun dirait naïve : Peut-on tirer sur celui qu’on a écouté ? ». Un autre regard sur le conflit israélo-palestinien.

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Déborah Banon a répondu aux questions de Putsch à l’occasion du Festival d’Avignon.

Qu’est ce qui vous a séduit dans le texte de Sonia Ristic pour l’adapter au théâtre ?
Ce texte a été un vrai coup de cœur. De mon point de vue, peu d’auteur.trice ont une écriture si poétique, tout en étant emprunt du réel. Yalla ! est à la fois, puissant, beau, tout en parlant du monde à travers un regard rempli de doute et de contradiction.

Bien que les deux personnages de cette histoire aient leur point de vue, leur propre conviction, ils sont soudainement en proie en doute. Nous assistons à leur mutation, une mutation née de leur position, organique, physique. Tangible. L’un face à l’autre, dans une ultime position de combat, ils vont se regarder, s’écouter, alors qu’ils ne se comprennent pas, ne s’entendent pas. C’est ce que je trouve puissant dans ce texte. Sonia Ristic réussi a nous faire entendre le chaos de l’âme, tout en …

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