
Hélène Tysman : « Simplement, j’aime Bach dans ce qu’il offre d’éternellement renouvelable dans l’imagination de chacun »
« Trop longtemps nous avons cru Bach une musique « sobre » alors qu’elle est tout le contraire. Nous avons enfermé la musique classique comme une langue « morte », sans couleurs alors qu’elle est la vie ! » La pianiste Hélène Tysman à l’oeuvre déjà riche revient avec ce nouvel album « Prisme Bach » et nous invite à écouter ou à réécouter Bach pour nous réapproprier la musique classique. Entretien.
Hélène, tout d’abord comment avez-vous vécu cette crise sanitaire en tant qu’artiste ?
Comme une introspection, c’est-à-dire le quotidien d’un artiste. Plonger en soi pour y trouver sa lumière. Traverser tout ce qui nous ferait douter, nous scinder ou nous enfermer pour au contraire embrasser toutes les parties de soi et s’ouvrir à ce qui ne demande qu’à danser, même sous la pluie ! Bref, retour à l’essentiel, le vrai. Pas celui du supermarché. Celui qui nous nous interroge sur ce …