Tests, masques : combattre ce tsunami de désinformation sur le COVID19 !

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Tribune de Nicole Delépine, ancien Chef de Clinique des Hôpitaux spécialisée en pédiatrie puis en cancérologie. Elle a dirigé notamment l’Unité Fonctionnelle de Cancérologie de l’Adolescent et de l’Adulte Jeune de l’hôpital Raymond Poincaré de Garches (92)

Certains médias sont des docteurs Knock qui transforment les cas en malades.

La question est de savoir maintenant comment combattre cette vague, voire ce tsunami de désinformation comme ce jour encore un grand quotidien qui transforme les cas en malades et écrit dans son titre, « augmentation de malades » au lieu de testés positifs, ce qui bien sûr n’a aucune commune mesure. Les positifs, s’ils le sont vraiment (au moins 30 % d’erreurs) sont le plus souvent des gens qui ne souffrent de rien, ne sont donc pas malades et/ou qui se sont immunisés tous seuls.

Rappelons pour les personnes un peu perdues dans ce flot de délire, mais aussi pour avocats tweetos, et médecins détournés de leurs réflexions par le pouvoir de « l’autorité » qu’un malade est quelqu’un qui a des symptômes, plus ou moins importants, des signes cliniques (fièvre, toux, sueurs, perte du gout et de l’odorat, douleurs musculaires etc., un signe seul ou un mélange) et non pas une personne asymptomatique qui a un jour rencontré un virus qui ne le gêne en rien même si le Dr Knock affirme que « tout bien portant est un malade qui s’ignore ».

Surtout ne vous faites pas tester, vous n’y gagnerez que de la confusion mentale

Bref, pas de signes, pas de malades, ne déplaisent aux débiteurs de fausses informations, ceux qui traitent les autres de complotistes. Ne vous faites surtout pas tester, le prélèvement nasal qui utilise un bâton de 15 cm introduit dans vos fosses nasales pour trouver un virus si contagieux est au minimum désagréable, si ce n’est parfois dangereux (de nombreux stocks contaminés ont été retirés…). Les tests sanguins moins agressifs ne sont absolument pas spécifiques, dépistant des anticorps de coronavirus des années précédentes, bref de vos bons rhumes. Ils sont paradoxalement souvent négatifs chez des gens qui ont présenté un vrai Covid … Oubliez les tests !

Alors comment informer les gens de bonne foi, intoxiqués par certaines chaînes d’infos et médias à la solde du pouvoir?
Il y a un moment que nous les vieux combattants de bonnes ou mauvaises causes, nous nous disions qu’autrefois, au 19 ième siècle, les informations passaient par les journaux papier, la criée à la sortie des usines, des magasins et aussi les tracts ronéotypés dans des imprimeries plus ou moins clandestines selon les sujets traités… Nous sentions qu’il fallait passer à autre chose en plus de nos réseaux sociaux par trop censurés -et ce n’est qu’un début- et les Mastodon ou VK ne sont guère encore utilisés.

La force du PAPIER !

Certains le font déjà évidemment, comme cette militante lyonnaise qui m’a raconté un jour son combat contre le masque, dans les transports ou chez les commerçants, avec à la main la déclaration de Maitre Brusa Alberto qui affirme et le démontre que l’amende contre le refus du port du masque est illégale.
Il propose d’avoir sur soi sa déclaration et de la porter dans les commissariats pour les informer. Idem chez les commerçants qui se ruinent en se soumettant car l’exigence du masque décourage souvent les clients hésitants d’entrer.

Et très motivés sur cette idée qu’appliquent déjà certains, nous sommes tombés sur ce papier fort instructif qui va dans le même sens et démontre de plus la logique de l’efficacité de la méthode. Trop forts !

« https://jeminformetv.com/2020/08/18/manifestation-contre-la-desinformation-a-propos-du-covid-19-et-lingenierie-sociale/ Nous sommes une nation de beaux parleurs », dit Gatto dans son livre Dumbling Us Down . Je pense qu’une bien meilleure tactique est d’avoir des documents imprimés prêt à placer sous leurs yeux. Cela peut sembler archaïque. Mais c’est le but. »

Les auteurs de cet article n’ont pas tort, car c’est vraiment ce qu’on ressent, notre plafond de verre de la réinformation par les sites alternatifs de plus en plus censurés (vidéos supprimées par Google de Silvano Trotta et beaucoup d’autres, jusqu’à celle du président américain), ils n’ont aucune limite dans la censure et le mensonge. NO LIMIT comme ils le proclament.

Donc tous à nos imprimantes, aux rames de papier et surtout à nos petits textes courts avec une seule idée à la fois et distribuons nos messages dans les boites aux lettres, à la sortie du métro ou des grands magasins et restons simples dans nos discours.

« Les enfants de moins de 19 ans ne sont pas contagieux, Ils ne passent pas le covid à leurs camarades, ni aux adultes. Les masques à l’école sont inutiles et de la maltraitance »

Ou encore

« Les enfants ne sont qu’exceptionnellement atteints par le covid, moins d’un mort pour un million d’enfants pendant l’épidémie. C’est très inférieur aux décès par la grippe pour laquelle on ne porte pas de masques à l’école. »

« Le Covid devient rare, mais si vous avez des signes cliniques (toux, fièvre, douleurs musculaires ou perte de gout et d’odorat ) faites-vous examiner par un vrai médecin de terrain et s’il confirme, exigez chloroquine et azithromycine. C’est autorisé. Vous serez guéri en 5 jours »

A chacun de trouver son message avec son cœur et sa détermination et des slogans encore plus courts.

De l’efficacité du message sur papier

L’article sus-cité explique : Une étude de 2009 a trouvé que les étudiants qui lisaient leurs leçons sur papier avaient de meilleurs scores (+28%) que ceux qui ne faisaient qu’écouter leur leçon sous forme de podcast. Un article dans Scientific America dit qu’au moins 1/3 de notre cerveau s’occupe de la transcription des lettres (des mots) en concepts signifiants. Et le rapport Hechinger dit que « la plupart des études indiquent que la compréhension à la lecture est meilleure à partir de documents imprimés [par rapport à la lecture sur écran]. »

« Étant donné cela, au lieu de réciter à votre voisin masqué une leçon sur l’hypoxie ou d’envoyer à votre oncle un lien par courriel sur lequel il ne cliquera probablement pas, essayez plutôt ceci : Imprimez sur papier au choix : article, flyer, ou study qui décrit l’évidence sur laquelle est basée l’affirmation que les masques (par exemple) ne réduisent pas les infections primaires ou secondaires. Vous pouvez ensuite donner en mains propres ces papiers en noir et blanc à des amis, à votre famille ou à des étrangers. Vous dites simplement : « Pouvez-vous lire ceci et me dire ce que vous en pensez ? ».
Vous pourriez aussi écrire une courte lettre et envoyer le matériel imprimé à des chefs d’entreprise, des politiciens, des célébrités, des auteurs, des leaders d’actions caritatives, des administrateurs d’hôpitaux, des chefs religieux… La lettre devrait être brève et aller droit au but :

« C’est évident que le port obligatoire du masque nuit aux commerces de détails, à la société et aux enfants. J’ai trouvé cet article à propos de la manière dont les scientifiques ont testé le port du masque. Ils ont mené 7 études contrôlées randomisées pour vérifier si le masque protège réellement les gens contre l’infection. Pourriez-vous le lire et me dire ce que vous en pensez ? »

La même tactique pourrait être appliquée à d’autres domaines spécifiques de l’histoire COVID-19. Distanciation (anti)sociale, taux de mortalité trafiqués, la pandémie de ventilation mécanique. Soyez précis. C’est un bordel énorme rempli de confusion. Présentez juste un morceau de ce puzzle fragile à la fois. Gardez le lecteur concentré et fixé sur l’objectif. Vous pouvez toujours envoyer une autre lettre la semaine suivante ».

Que de bonnes idées ! Lisez in extenso, et appliquons. Il est temps que nous sortions de notre zone de confort de l’ordinateur ou du téléphone portable qui ne touche que la secte des addicts et oublie une bonne partie de nos concitoyens auxquels on reproche ensuite d’avoir mal voté ou pas voté.
Allons les toucher directement. Rétablissons le contact humain des discussions sur le marché que les politiciens réservent aux campagnes électorales et basta. Les marcheurs y avaient pensé et ont remporté les élections. Ne les sous-estimons pas.

Aucune bataille n’est perdue d’avance à condition de la livrer et d’utiliser les bonnes armes. A vos crayons, et imprimantes. Multiplions les messages directs et nous gagnerons la bataille de l’information loyale.

Merci pour nos enfants et petits-enfants.

 

 

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