Gianluigi Paragone : « Avec l’Italexit, nous allons structurer un parti qui propose que l’Italie quitte l’Union européenne »

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Le sénateur Gianluigi Paragone a été élu en mars 2018 comme candidat du Mouvement 5 étoiles (M5S) . A la rentrée 2019, il n’a pas voté la confiance au gouvernement Conte 2 et, en décembre 2019, il n’a pas voté la loi de finances. Il a été exclu du Mouvement 5 étoiles en janvier 2020. Il a lancé le parti Italexit pour proposer aux Italiens de sortir de l’Union européenne. Gianluigi Paragone a accordé une très longue interview à Putsch où il a été question de l’ Union européenne, de l’Italexit, des mouvements souverainistes en Europe, de l’immigration de masse, de la Covid et d’Emmanuel Macron

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Pourquoi le parti Italexit est-il né? Vous faisiez partie du M5S qui était déjà un mouvement anti-caste, anti-système. Pourquoi avez-vous ressenti le besoin de fonder ce nouveau parti?
Car il n’y a pas de parti aujourd’hui fermement opposé à l’Europe, à l’Union européenne, à sa monnaie et qui demande la sortie de notre pays de cette union. Tout le monde a habilement joué avec les suggestions mais personne n’a eu le courage de l’inclure dans son programme. En ce qui me concerne, je le mets en tête de liste.

Vous faites référence à Matteo Salvini, Giorgia Meloni, ou même à des personnalités non italiennes comme, par exemple, Marine Le Pen. Ils ont changé de position sur l’euro et sur l’Europe …
Oui, mais aussi au Mouvement 5 Étoiles. Dans le programme électoral avec lequel ce parti a remporté les élections, obtenant 33% des suffrages, il était question de la possibilité de quitter l’Union monétaire. Je crois que quand on alimente trop la confusion, cela peut marcher une fois, mais pas deux.

À cet égard, Putsch.Media avait interviewé Beppe Grillo en mai 2018 qui avait déclaré dans nos colonnes que les Italiens puissent s’exprimer sur l’appartenance de leur pays à l’euro. Que pensez-vous de ces déclarations, deux ans plus tard?
Que le M5S s’est moqué des Italiens, de ses électeurs et qu’aujourd’hui, plus qu’un mouvement, c’est une “fake” politique.

« Que le M5S s’est moqué des Italiens, de ses électeurs et qu’aujourd’hui, plus qu’un mouvement, c’est une “fake” politique »

 

Que voulez-vous dire par là?
Cela signifie qu’après avoir recueilli les signatures, le M5S est devenu une force pro-européenne qui ne proposera plus jamais un référendum, en oubliant au passage d’inclure cette proposition dans son programme. Ils n’ont pas tenu leurs promesses. Cependant, les …

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