BD : Les ados du Moyen Âge ont rendez-vous dans le premier tome de « Gibus »
Une bande des copains comme celles d’aujourd’hui, mais sans portable, ni appli ni ordinateur, anime la vie d’un drôle de château.
Si vous faites partie de celles et ceux qui pensent que les siècles entre la chute de l’Empire Romain d’Occident et la découverte de l’Amérique, étaient sombres, poussiéreux et ennuyeux, ce premier tome de Gibus, vous aidera à changer d’avis.
Le garçon qui donne son nom à la BD publiée dans le magazine « J’aime lire Max! » (Bayard), est accompagné dans ses aventures par des amis dont les prénoms sont décidément « jeunes », rigolos et moyenâgeux. Il y a : Brunissende, Follavoine, Malbroute et aussi Tranchelar. À leurs côtes on retrouve les parents de Gibus, Drogon et Francine, sa sœur cadette et le mouton Sicorde. Et ce dernier risque, en temps de famine, de passer à la casserole.
Le volume est un recueil de cinq histoires teintées d’humour. On commence avec « Le retour de Giboulette », la petite sœur survoltée de Gibus. Puis on découvre comment le père du héros tente de passer « Le permis de monture ». Ensuite on apprend qu’au Moyen-Age façon Gibus, on pouvait se déplacer avec « La crottinette ». Ensuite, Les aventures « Arboulette » et « Tout est bon dans le mouton » clôturent le volume.
Gibus est le fruit de la fantaisie d’Olivier Lhote et du trait de crayon de Sylvain Frecon. Les deux auteurs ont tenu à rappeler que le troisième papa de Gibus est Philippe Diemunsch qui « un beau matin a décidé de dessiner des trucs dans le ciel ». Une façon très délicate pour dédier le premier volume de Gibus à leur ami disparu.
« Gibus » (Tome 1)
Bayard Éditions
Auteur : Olivier Lhote
Illustrateur : Sylvain Frecon
64 pages – 9,95 euros