Coupe du Monde féminine : des questions autour de l’affluence dans les stades
La Fifa s’est montrée rassurante au sujet des places disponibles pour la Coupe du Monde Féminine en France. Selon le quotidien anglais Daily Telegraph, outre-manche, une inquiétude persistait concernant la possible pénuries de places disponibles pour certains matches.
Pour le quotidien britannique, avant le début de la Coupe du Monde, la FIFA avait « laissé entendre sur les réseaux sociaux que seuls quelques billets restaient invendus » mais que, en même temps, « seuls les stades de 14 des 52 matches de la compétition » affichaient complets, parmi ceux-ci, aucun ne concernait l’Angleterre ni l’Écosse.
La FIFA est donc confiante pour cette nouvelle édition de la Coupe du monde. Car, selon elle, les records précédents de billets vendus, pourraient être battus, grâce à la vente anticipée des places pour les demi-finales et la finale.
Cependant, souligne le Daily Telegraph, l’enthousiasme de la Fifa « ne cache pas le fait que plusieurs matchs de groupes ont attiré des foules bien moins importantes que prévu, y compris le choc entre l’Angleterre et l’Écosse à Nice dimanche dernier« .
Selon des sources du bureau sportif du quotidien – le Telegraph Sport – ont indiqué que « très peu de billets avaient été vendus au public local ». De plus , le choix de diffuser en clair « quelques matchs » n’a pas été du goût de tout le monde.
Pour le journal anglais, Angleterre-Ecosse a été présenté « comme un quasi sold-out » mais, en réalité dans le stade, « seulement 13.188 spectateurs » ont assisté au match. Pour le titre de presse britannique il y avait « d’énormes pans de sièges vides derrière les deux buts ».
L’intention de la Fifa n’était cependant pas celle de remplir le stade. « La confusion » – précise le Daily Telegraph – « a été créée par le fait que le nombre de billets vendus correspond au nombre de billets disponibles à la vente, plutôt qu’à la capacité totale du stade. »
Une autre explication du taux de remplissage réduit du stade niçois a été donnée au quotidien anglais par un porte-parole. Ce dernier a souligné que la moyenne de spectateurs, pour un match de l’équipe de Nice en Ligue 1, « n’était que de 19 000 spectateurs la saison dernière ». Mais pour le quotidien, cette réponse « soulève la question de savoir pourquoi le choix s’est porté sur une ville dépourvue d’une grande équipe pour accueillir des matches de Coupe du Monde« .