Olivier Delacroix : « Une société qui ne met pas les femmes au cœur et ne les reconnaît pas comme piliers, c’est une société qui boîte »

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Olivier Delacroix, c’est une silhouette, une voix et un ton reconnus par tous. Le journaliste aux dreadlocks sillonne le territoire français depuis 9 ans à la rencontre et à l’écoute de témoins en tout genre pour sa série documentaire «  Dans les yeux d’Olivier  » dont la diffusion reprend dès ce mercredi 29 mai pour une huitième saison. Il continue aussi d’officier quotidiennement sur Europe 1 avec son émission «  Partagez vos expériences de vie  ». Ce grand amoureux et admirateur des femmes leur dédie son dernier livre «  Parce qu’il y a les femmes  » publié chez Michel Lafon. L’occasion de revenir sur les rencontres qui l’ont marqué et de rendre hommage à ces combattantes du quotidien, mais aussi celle de livrer son point de vue d’humain et d’homme sur la société qui l’entoure.

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Votre livre démarre avec un extrait de la lettre ouverte de l’artiste Jules Beaucarne écrite suite au décès brutal de son épouse assassinée par un déséquilibré en 1975… Il y écrit  : «  C’est la société qui est malade, il nous faut la remettre d’aplomb et d’équerre, par l’amour et l’amitié et la persuasion. (…) Sans vous commander, je vous demande d’aimer plus que jamais ceux qui vous sont proches. Le monde est une triste boutique, les cœurs purs doivent se mettre ensemble pour l’embellir, il faut reboiser l’âme humaine  ». Pourquoi avoir choisi ce texte pour préfacer votre livre et en quoi Jules Beaucarne vous inspire-t-il ?

Je pense que quand vous écoutez ce que vous venez de lire ça s’impose, je pense qu’on partage lui et moi ces valeurs d’aimer l’autre au-delà de son côté sombre avec la perception surtout qu’il y a toujours du bon chez un homme ou une femme. Il y a toujours une parcelle ou quelque chose qui peut être dans un recoin, mais nous nous devons de faire l’effort de regarder l’autre, de ne pas avoir peur de l’autre, d’attendre, d’être patient, c’est une question d’aimer l’autre envers et contre tout. C’est un challenge, c’est quelque chose qui est dur. Je crois que je partage ce sentiment-là qu’envers et contre-tout il faut aimer l’autre. Du coup lorsqu’il évoque une société malade, je l’évoque aussi dans mon livre lorsque je parle des femmes, on ne les met pas au cœur de notre société, dans cette société patriarcale qu’est la France, on continue de négliger dans certains domaines les femmes et tant qu’on continuera à faire cela on sera dans une société qui boîte, dans une société qui est mal. Au-delà des femmes il faut aimer l’autre… Je me rappelle qu’avec l’éducation catholique que …

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