Guillaume Apollinaire : la pièce maîtresse de sa garde-robe est un gilet jeune
Que représente un siècle, en regard d‘une œuvre qui continue d’enchanter et d’essaimer ? A n’en pas douter, la pièce maîtresse de la garde-robe de Guillaume Apollinaire est un gilet jeune.
Matisse, Braque, Derain, Chirico, Brancusi, Léger, Picabia et quelques autres enjolivent une main de poèmes d’Apollinaire. Il y a aussi Marie Laurencin, tourment délicieux, inclination majeure et béance lancinante. Le choix des textes ? Discutable, sinon ce serait un constat de modestie de l’œuvre. « Il s’inspire de la manière d’Apollinaire, il muse et compose, colle et condense, jubile ou soupire », prévient Laurence Campa dans une préface gagnée par la contagion et la tentation lyriques. Et …