Christina Drakos : « La crise migratoire constitue pour l’Europe le test le plus difficile depuis le lancement du projet européen »

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Adolescente, Christina Drakos avait choisi de s’inscrire aux Beaux-Arts de Paris. La guerre à Chypre et la disparition de son père en ont décidé autrement. Trente-trois ans plus tard, et après des nombreux prix reçus pour son travail de photographe, cette femme déterminée a pris sa revanche en intégrant la prestigieuse institution parisienne. Elle garde dans ses œuvres les couleurs et l’identité de sa terre et de son peuple. Putsch l’a rencontrée à quelques jours de l’inauguration de sa nouvelle exposition.

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Vous avez commencé votre carrière artistique en tant que photographe. Vous avez obtenu plusieurs récompenses, puis vous vous êtes tournée vers les arts figuratifs et la sculpture. Pourquoi ?

Comme nombre de déclics majeurs, mon amour de la photographie est né aux prémisses de l’adolescence. La disparition de mon père, à mes 14 ans et la guerre à Chypre, ont cependant décidé pour moi d’une voie professionnelle dans le tourisme d’affaire et l’événementiel. Ce métier de voyageuse m’a lancé dans une recherche photographique, faite de rencontres et d’un apprentissage culturel artistique dense et riche. L’art est à mon sens un témoignage de notre époque, il donne à voir et à comprendre des parcelles de notre réalité, valeurs que l’on retrouve dans l’oeuvre des photographes H. C. Bresson, Seydou Keita, Malick Sidibé, Willy Ronis ou Bruno …

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