Michel Carlin : « Ce qui me pousse à continuer à peindre, c’est le vertige de l’inconnu, celui de vouloir dépasser le rêve »

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Michel Carlin expose jusqu’au 30 septembre quelques toiles et totems en forme de rétrospective à la maison Walberg à Seillans. Un étage au-dessus de l’étage réservé à Max Ernst qui vécut longtemps dans ce charmant village du Moyen Var. Les œuvres de Carlin sont autant de coups de poing à la mémoire, de coups de gueule enchristés en toiles.

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Toute la force de l’action et de la pratique pour une exposition exceptionnelle pour cet artiste discret dont l’œil fuse sur ses tableaux où se côtoient le quotidien et l’espoir que tout artiste porte un peu en lui ! On retrouve parfois des réminiscences heureuses des anthropométries et ses monochromes d’Yves Klein et la musique jazzie d’une John Cage rivalisant d’audace avec Coltrane. Des bleus à lame ! Des bleus à l’homme.

Michel Carlin, vous peignez depuis plusieurs décennies. Y a-t-il eu un élément déclencheur qui vous a persuadé de prendre des pinceaux, des couleurs et de vous confronter à votre première toile ?

Je suis un enfant de la guerre, j’ai vécu sur place le bombardement de Chambéry en 1944. Bien sûr, c’était la première fois que je voyais des corps brûlés et mutilés. Plus tard, à l’école communale, j’ai trouvé un petit livre sur Van Gogh qui m’a bouleversé. Bien vite, …

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