L’avocate et écrivain Aurore Boyard: «On craint l’ubérisation, la déshumanisation de la justice et bien sur la désertification»

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Avocate spécialisée en droit de la famille, Aurore Boyard a publié également une trilogie de livres. A travers le personnage de Léa, jeune avocate, inspiré par l’expérience quotidienne dans les tribunaux, Aurore Boyard dresse le portrait du monde judiciaire d’aujourd’hui. Avec ses livres, l’avocate lance aussi des alertes afin que la qualité de justice rendue en France ne diminue pas. Après « L’avocation, la vie des avocats enfin révélée » et « L’avocature », Aurore Bpyard publie chez les Enrick B Editions, le dernier volet de cette trilogie : « L’avocatesse ». Putsch l’a interviewée.

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On voit en Léa, la protagoniste, un personnage très compétent dans son domaine, mais qui appréhende le changement. La loi n’est-elle pas la même partout en France ? Pourquoi avez-vous mis l’accent sur cet aspect ?
Le Code Civil s’applique partout avec les mêmes règles de procédure. Mais il y a une ambiance différente. A Paris, la relation entre les magistrats et les avocats est plus impersonnelle. En province, il y a une sorte de « promiscuité », dans le sens positif du terme, qui permet aux avocats de mieux connaître les magistrats.

Léa affiche toujours une politesse affirmée, c’est aussi un « appel » contre une forme de déshumanisation que vous faites au monde judiciaire ?
Si tout le monde était poli, ça irait mieux pour tout le monde. C’est peut-être ce qui manque un peu dans les très grandes juridictions. Par exemple à Paris, il y a 30000 avocats et …

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