
Srdjan Ivanovic : la musique née de l’exil depuis l’ancienne Yougoslavie
Srdjan Ivanovic a quitté très jeune Sarajevo et la Bosnie pour se réfugier en Grèce avec son père compositeur. Sa carrière de musicien a en réalité pris forme dans l’exil et une existence contrainte à l’étranger. Aujourd’hui, Srdjan Ivanovic assume totalement que le Blazin Quarter, qu’il dirige, milite pour une liberté artistique totale et que ses compositions sont imprégnées profondément de sa propre histoire.
Est-ce que votre passé d’expatrié a nourri votre musique ? Si oui dans quelle mesure ?
Mon passé d’expatrié m’a beaucoup marqué. Je suis né à Sarajevo en Bosnie et j’ai toujours porté l’esprit de cette ville et de ce pays dans ma musique. C’est la plus forte influence. Puis j’ai grandi à Athènes en Grèce. Là-bas, j’ai joué dans des groupes de musique traditionnelle et j’ai appris la musique grecque et byzantine simultanément à la batterie et au jazz, commencés au même temps. Ce deux cultures m’ont beaucoup marqué. Et …