Carson McCullers : l’hommage des éditions Stock

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Par Marc Emile Baronheid – Préfacier du premier roman traduit en français (1947) de la jeune Carson McCullers, Denis de Rougemont avait déclaré à la bénéficiaire : « il n’y a pas d’histoires d’amour dans ce roman », s’attirant cette réplique cinglante de Carson : « Il n’y a que cela ».

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Soixante-dix ans plus tard, la même tâche échoit à Véronique Ovaldé. Elle relève que McCullers fut une grande amoureuse, mais que « L’amour ne l’a pas sauvée. Et ne sauvera jamais aucun de ses personnages ». L’occasion est belle pour le lecteur, cet autre chasseur solitaire, de passer un été enviable en compagnie de celle qui aurait eu 100 ans cette année, dont les éditions Stock rééditent cinq romans et un recueil de nouvelles.

« Le coeur est un chasseur solitaire, suivi d’Ecrivains, écriture et autres propos », préface de Véronique Ovaldé, 24 euros – « Frankie Adams », préface d’Arnaud Cathrine. 20,99 euros. Devenu L’Effrontée au cinéma en 1985 dans l’adaptation de Claude Miller, avec Charlotte Gainsbourg dans le rôle principal – « La ballade du café triste et autres nouvelles », préface d’Eva Ionesco. 20 euros. Ce recueil a notamment inspiré la chanteuse Suzanne Vega pour son dernier album « An evening with Carson McCullers » – Reflets dans un œil d’or », postface de Tennessee Williams. 19 euros. Adapté au cinéma en 1967 par John Huston, avec Marlon Brando et Elizabeth Taylor dans les rôles titres – « L’horloge sans aiguilles », préface de Nelly Kaprielan, 22 euros. Un roman testament, publié en 1961 après des années de silence.

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