Rentrée littéraire : des jongleurs de mots pour oublier sa morosité
Par Marc Emile Baronheid – Ironiques, délicieux, cinglants, rosses, équilibristes, humoureux transis, les jongleurs de mots rivalisent d’audace, d’originalité, pour apparaître comme antidotes à la morosité d’une récente rentrée littéraire oubliable.
Même Diogène, apôtre redouté du cynisme, ne dédaignait le plaisir gratuit du bon mot. On en trouve quelques exemples dans un volume d’inédits, « petit livre fait pour tenir dans la poche d’un vagabond », mais qui évoque le fond de tiroir (1).
François Fillon n’a pas son pareil pour remettre à leur place les caricatures consternantes de l’humour belge et susciter une floraison de calicots « je ne suis pas Charline ». En revanche, une incursion dans le monde de Bruno Coppens est vivement conseillée. Virtuose de la rosserie, lanceur …