Juste la fin du monde : l’oeuvre électrique et lumineuse de Xavier Dolan

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Par Jonathan Rodriguez – Chaque film de Xavier Dolan est un évènement. Grand prix à Cannes et un casting français XXL (Gaspard Ulliel, Marion Cotillard, Léa Seydoux, Vincent Cassel, Nathalie Baye) Juste la fin du monde ne déroge pas à la règle. Après douze ans d’absence, Louis retourne dans son village natal pour annoncer à sa famille sa mort prochaine. Une histoire simple aux problématiques complexes. En adaptant la pièce éponyme de Jean-Luc Lagarce, le pari était risqué. Huis-clos puissant, la force du sixième film du jeune Québécois réside dans sa capacité à se détacher totalement d’un procédé théâtral – trop souvent utilisé au cinéma – pour livrer une œuvre de pure mise en scène.

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L’esthète Xavier Dolan, oppresse et illumine

Totalement cinématographique, la mise en scène de Dolan est habitée par le poids du silence. Grâce à l’utilisation récurrente du gros plan sur le visage de ses personnages et d’une légère contre-plongée, l’atmosphère devient rapidement anxiogène. Le poids du secret, la lourdeur du silence, l’impossibilité de communiquer. Sa réalisation épouse ces thématiques. Alors qu’une pièce de théâtre rassemble ses personnages sur une …

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