Lois Le Van

Loïs Le Van : la nouvelle voix du Jazz français

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Par Nicolas Vidal – Loïs Le Van se postionne déjà comme une révélation sur la scène du Jazz. Lauréat du concours de Jazz Vocal Voicingers, le jeune chanteur a une vision très précise de ce que doit être l’émotion du jazz et son rapport intime à la sincérité. Rencontre passionnante avec Loïs Le Van pour son nouvel album.

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Loïs Le Van, comment avez-vous découvert le Jazz ?
Mes parents écoutaient du jazz et ils m’emmenaient au festival de jazz à Vienne quand j’étais petit, donc j’ai toujours écouté du jazz. Vers 16/17 ans, j’ai assisté à un concert de Daniel Mille à l’Amphijazz de l’opéra de Lyon, c’était magnifique, magique… Pour moi, c’est vraiment là que j’ai découvert le Jazz.

Quels sont vos premiers souvenirs d’écoute ? Et quels sont les artistes qui vous ont inspirés ?
Mon premier souvenir d’une écoute jazz est certainement Pat Metheny, nous écoutions cela avec mon père à fond dans la voiture en partant en vacances et on chantait les mélodies. Ensuite il y a donc eu Daniel Mille, je connais tous ses albums par cœur. C’est après ce concert que j’ai commencé à écouter du Jazz et c’est un peu après cette période que j’ai découvert Chet Baker. C’est devenu une vraie obsession. Je n’écoutais que ça. Puis il y a eu Charly Haden, Carla Bley, Paul Bley, le quartet européen de Keith Jarret avec Garbarek, Kenny Wheeler, John Taylor… En fait je suis vraiment un enfant du label ECM, j’achetais des albums d’inconnus uniquement car c’était sous le label ECM. Je marche assez par obsession, j’ai eu une grande période Lenny Tristano et ses disciples avec principalement Lee Konitz. Voilà les premiers artistes qui m’ont inspirés. J’ai toujours été un grand consommateur de musique.

Loïs Le Van : « Le premier pas est d’accorder une immense importance aux mots car aucun autre instrument ne peut en faire autant.»

Comment définiriez-vous votre héritage vocal ?
Kurt Cobain et Bob Marley ! Mais en Jazz, au départ à part Chet Baker, j’écoutais très peu de chanteurs. Mon rapport à la voix et au jazz était très instrumental, comme souvent en France d’ailleurs. Un de mes grands héros était dans cette veine Bobby Mc Ferrin. Puis il y a eu Jeanne Lee et Shirley Horn que j’ai eu la chance de voir en …

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