Maurizio De Giovanni : un roman nuancé à l’obscurité réelle
Par Marc Emile Baronheid – Maurizio De Giovanni est à Naples ce que Camilleri incarne pour la Sicile : le chroniqueur emblématique, l’amoureux inconditionnel.
Avec une nuance fondamentalement réjouissante : contrairement au Sicilien, De Gio n’agace jamais par une coulée continue de tics artificiels. L’obscurité évoquée dans le titre de son roman est bel et bien réelle. Elle naît de la profusion de personnages anodins et de la sinuosité du récit. L’enlèvement d’un enfant révèle les relations épouvantables qui gangrènent …