David Machado : la vérité est plurielle, seules les interprétations diffèrent

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Par Amélie Coispel – bscnews.fr/ Laissez parler les pierres est l’histoire d’un jeune garçon, Valdemar, enfant unique, qui découvre l’Histoire à travers celle de son grand-père, Nicolau Manuel. L’arrivée de l’ancêtre dans sa famille, va bousculer la vie de l’adolescent. Cet homme aigri, couvert de cicatrices, sourd et à qui il manque plusieurs doigts, lui apporte un témoignage de la dictature portugaise et devient un modèle à suivre . Afin de faire perdurer les souvenirs, de ne jamais laisser tomber dans l’oubli les drames qui ont ponctué sa vie, le vieillard va raconter, avec un sens du détail qui n’a d’égal que la profondeur de sa souffrance, chaque histoire à son petit fils. Dès lors, c’est un retour dans le Portugal des années 1960 pour le lecteur ; au coeur de cette dictature, des projets de révolution et des accusations qui conduisent Nicolau Manuel à être arrêté et incarcéré durant des années. De sa prison, les pensées de Nicolau Manuel vont à Graça, sa fiancée qui devait devenir sa femme au lendemain de l’arrestation. Aussi sa vie n’est plus que torture, rage et désespoir. A l’énonciation de ces rudes souvenirs, le jeune Valdemar, soutenu par la fantasque Alice, décide de réaliser ce que son grand-père n’a jamais pu faire : se venger.

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David Machado propose un traitement original de l’adolescence. Valdemar, entre sa musique rock et ses jeans déchirés, pourrait être un adolescent presque banal si un désir tenace de vengeance ne le guidait. Pourquoi? Au cours de l’histoire, l’état de Nicolau Manuel empire. S’il ne meurt pas, c’est parce qu’il veut que la vérité soit rétablie, notamment auprès de son ex-fiancée, désormais mariée à un autre …

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