Par Julie Cadilhac – bscnews.fr/ Albert Dupontel est Marc, un cascadeur équestre qui, suite à un accident de travail, se retrouve cloué dans un fauteuil et perd tout espoir de pouvoir jamais remonter à cheval. Cécile de France incarne Florence, chargée par la compagnie d’assurance de s’occuper du dossier de cet homme brisé. Si l’un s’accroche à ses rêves avec une obstination admirable face aux obstacles que lui procure son nouvel état physique, cette femme dont la vie est bien ancrée dans la réalité et le matérialisme a choisi, il y a bien longtemps, de renoncer à ses aspirations d’artiste. Le piano est devenu un passe-temps qu’elle partage avec sa fille. Pourtant, lorsque ces deux êtres que le hasard amène à se rencontrer, se heurtent et se découvrent malgré eux, une étincelle jaillit et bouleverse leurs équilibres définitivement.

Denis Dercourt signe un drame dont la pudeur est aussi étonnante qu’appréciable. Pas de grandes déclarations ni de grandes démonstrations dans cette passion d’adultes qui ont passé l’âge et l’opportunité de laisser leurs désirs s’emballer comme des chevaux fous. La peinture des sentiments n’en est que plus …