I Apologize : les noces d’Eros et Thanatos mises en scène par Gisèle Vienne

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Par Julie Cadilhac – bscnews.fr/ Tout est né d’un travail d’expérimentation autour de la rencontre entre la danse et les arts de la marionnette, le corps et l’objet. Gisèle Vienne fait le constat que, confrontés, l’humain a tendance se déshumaniser tandis que la marionnette s’humanise. De plus, elle réalise que  » la poupée matérialise un antagonisme dramatique, celui d’un corps qui fait le lien entre l’érotisme et la mort. » I Apologize montre donc trois humains, portés par leurs fantasmes, qui imaginent des mises en scène macabres ( reconstitution d’un accident?) avec des poupées à taille humaine. Si le concept est séduisant, le résultat n’enchante guère. Le rythme est terriblement lent et y sont accumulés de nombreux clichés du théâtre contemporain : la nudité gratuite, les allers-venues intempestives et sans but, les animalisations de l’humain ou encore les objets que l’on déplace sans cesse pour créer avec  » rien » des scénographies renouvelées.

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En voix Off, on entend, par vagues méditatives, Denis Cooper, auteur-phare du queercore ( mouvement culturel et social américain qui se rapproche du punk) lire en langue originale son œuvre , I Apologize (distribuée avec la traduction française en même temps que la feuille de salle ). D’une grande violence, ce texte poétique ne pourra faire l’unanimité ; on vous en cite un extrait au …

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