Pendant la paix, la guerre continue : de Lucerne à Liège

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Par Marc-Emile Baronheid – bscnews.fr/ Artiste empêché, car requis par son grand dessein guerrier, Adolf Hitler trouvait tout de même le temps d’exécrer la création qui ne correspondait pas aux normes de l’aryanisation. En première ligne, l’expressionnisme et ses banlieues. L’un des effets tangibles d’une politique de liquidation de l’art dit dégénéré (entartete Kunst) fut la mise à l’encan, en 1939 à Lucerne, de quelque 109 toiles et 16 sculptures de 36 artistes non conformes (certains partiellement, car ils conservaient des admirateurs parmi les hauts dignitaires nazis ).

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Une délégation liégeoise, présente à la vente, réussira à acquérir 9 tableaux de Chagall, Ensor, Kokoschka, Laurencin, Liebermann, Marc, Pascin, Picasso et la dernière œuvre de Gauguin. L’Etat belge emportera les enchères de 6 autres œuvres. Liège sort de sa profonde torpeur provinciale, le temps d’une exposition inédite, puisqu’elle rassemble pour la première fois une trentaine des œuvres dispersées à Lucerne, nombre d’autres étant intransportables, voire intraçables. …

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