Julien Estival : De la chanson française avec du corps, de la poésie et de la franchise dans « La Vie Promise »

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Propos recueillis par Nicolas Vidal – bscnews.fr / « Je veux parler à tout le monde avec la langue de tout le monde « , Julien Estival a la voix grave, le timbre haut et une franchise rafraîchissante. Dans ce premier album  » La Vie Promise », il aborde la vie de tous les jours, l’amour, les difficultés de choisir. Passionné de poésie depuis son jeune âge, Julien Estival parle aussi facilement de littérature que de musique tout en gribouillant une nouvelle chanson sur un coin de table. Enfin de la chanson française avec du corps, des mots, du romantisme et une singularité qui fait du bien. Julien Estival décrypte avec poésie et franchise sa Vie Promise.

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Dès les premières notes et les premiers mots, on sent une singularité étonnante et peu courante dans ce style. À quoi est-elle due ?
Ma foi, si originalité il y a, difficile de la définir moi-même! Sincèrement, je ne pense pas révolutionner la chanson française. J’essaie simplement de faire du bon travail d’artisan, en peaufinant la mélodie, les paroles et les arrangements, en étant le plus consciencieux et le plus honnête possible. Je n’aime pas flouer les gens, et encore moins mon public. Autant faire les choses bien. De même pour ma voix: au début, quand je me suis mis à chanter, je ne l’aimais pas, je la trouvais trop grave, je tentais de la modifier. Mais maintenant, je l’accepte telle quelle est. Je ne suis pas un chanteur à voix, je le sais, mais je m’en fous. Le plus important est l’émotion. Il n’est pas utile de faire des prouesses techniques, ni de tomber dans le lyrisme pour faire se hérisser les poils de ses auditeurs. Au contraire, même. C’est là la magie de la musique.

Pouvez-vous nous parler de votre premier rapport à l’Écriture et à vos poèmes ?
Je me suis mis très tôt à aimer les livres, qui étaient et restent encore un refuge quand tout va mal autour de moi. J’étais un adolescent très timide, renfermé sur lui-même. À partir de 12 ans, l’écriture a été une forme de libération, de thérapie. Mes premiers poèmes étaient d’un romantisme exacerbé, caricatural, mais ils me permettaient …

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