Trois candidats au Conseil paroissial et un enterrement

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Par Julie Cadilhac – bscnews.fr/ Voilà un roman qu’il ne faudrait pas entamer en début d’année tant il est un concentré d’humanité sordide. Une place à prendre est une fiction sociale terrible tant y sont peintes avec un scrupuleux réalisme toutes les monstruosités quotidiennes auxquelles se livrent tout un chacun…ou presque. On y met d’emblée une nuance tant il faut bien reconnaître qu’on rechigne à d’accepter d’être englobé dans cette humanité-là. Et lorsqu’on apprend, en effet, au lendemain des fêtes de réveillon, qu’un artiste de talent a mis fin à ses jours dans un geste de désespoir et qu’on sait qu’il occupait la première place au sein d’un établissement culturel de premier plan d’une ville de province, les pages lues qui suivent cet événement dramatique ont un goût de sable encore plus râpeux et effrayant.

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L’histoire d’Une place à prendre ? Barry Fairbrother meurt d’une hémorragie cérébrale à l’âge de 44 ans, devant le restaurant où il s’apprêtait à fêter son anniversaire de mariage avec son épouse Mary, laissant une vacance fortuite d’élu de la ville de Pagford. Dès le lendemain de son décès, ses amis et détracteurs s’engagent dans une bataille politique sourde et obsessionnelle. Barry militait en effet en effet pour le maintien du quartier défavorisé des Champs tandis que le président du conseil de Pagford, Howard Mollison, désire son rattachement à la ville de Yarvil. Durant ces 750 pages, de la mort de Barry à son enterrement, des propositions …

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