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L’école des femmes : une création avec les Tréteaux de France de Christian Schiaretti

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Par Julie Cadilhac – bscnews.fr/ Crédit photos ( Portrait Christian Ganet / scène Michel Cavalca ) /Après avoir dirigé La Comédie,Centre dramatique national de Reims , de janvier 1991 à janvier 2002, Christian Schiaretti est devenu directeur du TNP de Villeurbanne où il a créé sa propre troupe d’acteurs permanents. En tant que metteur en scène, il a débuté au théâtre-école de Montreuil et a imaginé de nombreuses mises en scène pour l’opéra et surtout pour le théâtre – plusieurs ayant été créées pour le Festival d’Avignon même- ; il a côtoyé en direction Brecht, Minyana, Vitrac, Cervantès, Pirandello, Badiou, Corneille, Siméon etc. mais aussi Molière!

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En 2007, il monte au TNP plusieurs des farces de ce dernier qu’il reprend en 2009. En partenariat avec les Tréteaux de France, il a imaginé pour le deuxième semestre de l’année 2013 une « Ecole des femmes » avec Robin Renucci dans le rôle d’Arnolphe. Le rencontrer a été l’occasion d’en connaître davantage sur l’oeuvre de Molière, de percevoir l’influence de la tradition de la farce française dans son écriture mais également d’échanger avec un metteur en scène et directeur de théâtre engagé dans sa volonté de faire un « théâtre populaire ». Rencontre avec Christian Schiaretti qui, » vraiment (…),en sait donc là-dessus plus que (nous) et à se faire (écouter) n’a point de peine. »

Comment est né ce projet de monter L’école des femmes?
C’est lié tout simplement au départ au travail que je fais avec Robin Renucci; Robin qui travaille aux Tréteaux de France et se donne pour mission de jouer dans des lieux et des communes où le théâtre ne va pas beaucoup. Nous unissons nos forces, celle du Théâtre National Populaire et Les tréteaux. J’étais au conservatoire dramatique avec Robin, je l’avais vu souvent travailler Arnolphe et l’Ecole des femmes quand nous étions plus jeunes. On fait partie d’une génération où les grands textes du répertoire classique étaient des repères et, dans la diffusion d’un théâtre populaire que nous soutenons, il est important d’entretenir un dialogue régulier avec les oeuvres du répertoire. Tout naturellement donc, avec notre histoire passée et notre mission, nous nous sommes tournés vers cette pièce. Lui , l’acteur à la notoriété que l’on sait et moi, le metteur en scène à la notoriété que l’on ne sait pas ( sourire), on met ensemble nos forces. Une autre raison, c’est que j’ai monté tout Molière jusqu’à l’Ecole des maris. Je connais …

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