Notre Avare : une catharsis collective que Jean-Baptiste Poquelin n’aurait pas reniée
Par Florence G. Yérémian – bscnews.fr/ Harpagon est mort mais son spectre demeure ! Vous allez le découvrir dans la pièce de Jean Boillot car les enfants de l’Avare se sont de nouveau réunis dans la maisonnée paternelle pour témoigner des séquelles de sa tyrannie.
Revoici Valère, Elise, Cléante et Marianne. Tout droit sortis de nos lectures collégiennes, ils sont chers à nos cœurs et font plaisir à voir : les années ont passé mais leur amour perdure. Elise aime toujours Valère (Philippe Lardaud en costume de lin et cravate pourpre a de faux airs de Gatsby le magnifique). Cléante, son frère, n’existe que pour sa belle Marianne, qui avouons-le est plus que séduisante (La cuisse aguichante et le regard poudré de la sanguine Stéphanie Schwartzbrod vont ravir la gente masculine). Légers et désinvoltes comme dans un vaudeville, ces jeunes couples fêtent un anniversaire. Sur une musique jazzy (un soupçon …