Gwendoline Hamon

Gwendoline Hamon : le voyageur sans bagage, une histoire de familles

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Par Julie Cadilhac – bscnews.fr / Photo Crédit-photo: DR / Illustration: Arnaud Taeron/ Le Voyageur sans bagage est une des quatre Pièces noires de Jean Anouilh. S’inspirant d’un fait réel, l’histoire d’un soldat amnésique, Octave Monjoin ( connu sous le nom d’Anthelme Mangin), le dramaturge a imaginé le personnage de Gaston/Jacques Renaud. Réclamé par plusieurs familles dont la famille Renaud, alors qu’il est employé comme jardinier dans un asile, une douloureuse quête identitaire s’impose à ce dernier. Est-il le personnage violent et sans scrupule qu’on lui décrit? Peut-il renier son passé et sa famille ?

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Alain Fromager et Gwendoline Hamon, entourés d’une distribution de qualité, réunissant 11 comédiens au parcours remarqué, ont choisi de monter cette oeuvre majeure qui donne autant à rire qu’à grincer des dents. Une pièce chorale à (re)découvrir . Rencontre avec Gwendoline Hamon, co- metteur en scène et également petite-fille de l’auteur lui-même, qui ,par son propos passionné ponctué d’anecdotes éclairantes sur le dramaturge, vous enthousiasmera…à n’en pas douter!

Ce Voyageur sans bagage est le fruit d’une co-mise en scène, n’est-ce pas?

Absolument. J’ai rencontré Alain Fromager, il y a 20 ans à peu près, sur une pièce d’Anouilh, justement, dans laquelle nous jouions les deux jeunes premiers. Nous sommes devenus de grands amis – c’est d’ailleurs le parrain de mon fils. Nous avons des parcours différents, bien qu’il soit acteur également, mais lui travaille principalement pour le Théâtre Public. L’an dernier, il interprétait un Néron extraordinaire dans Britannicus à Nanterre et il jouait aussi dans Une maison de poupée mise en scène par Jean-Louis Martinelli en compagnie de Marina Foïs; bref, c’est quelqu’un qui a un parcours dans le Subventionné et qui a endossé beaucoup de grands rôles du répertoire; il a donc une culture théâtrale différente de la mienne qui vient du privé. On avait donc envie de confronter ces deux cultures et notre amitié a joué. On a beaucoup travaillé en amont sur la pièce, on s’est replongé dans l’oeuvre d’Anouilh que je connaissais évidemment mieux que lui. C’est très étrange parce que je pensais tout de même qu’on allait se disputer un peu car c’est compliqué une co-mise en scène mais ce n’est jamais arrivé : lorsque nous n’étions pas d’accord, au bout d’un moment, l’un ou l’autre lâchait et disait « oui, tu as …

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