
Marion Peck : les toiles surréalistes d’une féministe américaine
Par Julie Cadilhac – bscnews.fr/ / Crédits photo Michel Lunardelli & Vladimir Koncar / Marion Peck est née à Manille, la capitale des Philippines, alors que sa famille était en train d’accomplir un tour du monde, et a ensuite usé ses culottes courtes à Seattle ; après avoir reçu son diplôme de l’Ecole de Design de Rhode Island et avoir suivi différents enseignements à New-York et à Rome, elle s’est installée à Eagle Rock en Californie où elle partage aujourd’hui un atelier avec son époux, Mark Ryden.
Attirés par ses toiles surréalistes dans lesquelles se mêlent un parfum d’étrangeté et de nostalgie désuète, nous souhaitions rencontrer le peintre des créatures – souvent naïves et angéliques – qui peuplent des mondes aux couleurs pastels et hallucinés dans lesquels on irait bien se promener…
Si vous deviez, d’abord, vous définir avec deux adjectifs; lesquels utiliseriez- vous et pourquoi?
C’est une question difficile! Je suppose que je dirais : » je suis vieille et que je suis jeune, je suis traditionaliste et je suis une rebelle, je suis intello et je suis inculte ». Mais cela fait six adjectifs, n’est-ce pas? Je fais mes peintures à l’ancienne, mais je ne suis en aucun cas une personne avec un esprit conservateur.
Marion Peck a-t-elle des mentors?
Mon mentor principal est mon mari, Mark Ryden. Pour une féministe comme moi …