Oreiller de chair fraîche : le récit décalé d’un peintre décati
Par Julie Cadilhac – bscnews.fr/ Oreiller de chair fraîche est aussi attirant que déroutant : ouvrant sa fiction au milieu des building new-yorkais, elle narre sous forme d’ analepses, l’histoire d’un peintre décati – mais encore vert quand il s’agit des femmes -venu raconter sa vie sur un plateau de tournage.
Décidé dans sa jeunesse à vaincre le monde avec » une peinture couillue », après s’être heurté à l’incompréhension des provinciaux, sa déception est encore plus grande lorsqu’il tente de conquérir la capitale. Traversant l’Histoire sans y prendre vraiment part, obsessionnel de sa peinture et de son ego, amateur de femmes-objet, ce n’est qu’en …