George Berkeley : « Être, c’est être perçu »

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Par Sophie Sendra – bscnews.fr / Comprendre le monde c’est aussi comprendre les paradoxes, puisqu’il n’est, en substance, que cela. Il est possible de relire certains philosophes et de se ré approprier quelques unes de leurs pensées. Remettre en perspective des citations pour les rendre actuelles est possible à condition de les moderniser. C’est ce que nous allons faire ici avec George Berkeley, philosophe du XVIIIème siècle. Selon lui, « Être, c’est être perçu ». Dit comme cela, cette petite phrase voudrait laisser entendre que si nous ne sommes pas « perçu », nous ne sommes pas. Il s’agit d’en dégager l’idée originale puis de ramener cette idée à une actualité plus prégnante.

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Le Monde en Pensées
Selon Berkeley, notre compréhension du monde se fait parce que nous le pensons, nous l’interprétons (avec justesse ou non), nous le jugeons. Nous ne choisissons pas le monde, il nous apparaît tel que nous voulons le voir, ou pouvons le percevoir. Comprendre totalement la « chose physique », le monde, est pour lui impossible.
Cette explication est très succincte et ne va pas au plus profond de la pensée de Berkeley, mais elle en donne les grandes lignes. Il développe celle-ci dans Les Principes de la connaissance humaine en 1710.
La question qui se pose alors est de savoir comment rapprocher l’idée de Berkeley et notre siècle.
Nous passons notre temps à penser le monde, à l’interpréter, au-delà de la simple « chose …

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