Singeries ou les conséquences d’un suicide à la littérature
Par Julie Cadilhac – bscnews.fr/ Se suicider à la littérature? Une façon moins violente d’en finir avec ses désillusions sur le monde? Pas si sûr mais du moins est-ce la seule solution acceptable qu’a trouvé un érudit désespéré par la nature de ses semblables. « Chaque homme porte la forme entière de l’humaine condition » dit Montaigne dans ses Essais.
Voilà la phrase qui provoque un sursaut, déclenche une irréversible métamorphose: les mots ont-ils le réel pouvoir de nous transformer? Cette réflexion humaniste provoque-t-elle inconsciemment le projet de devenir lui-même un sujet d’analyse ? Franky Stein, bonobo doué de paroles, est né d’une mutation inexpliquée suite à une overdose de « Tolstoï, Borges et Joyce, à la …