Angelo Rinaldi : Le coupeur de têtes de gondole

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Par Marc Emile Baronheid – bscnews.fr / Du temps où Angelo Rinaldi signait les chroniques rassemblées dans ce volume, la faune germanopratine redoutait la parution du Figaro littéraire. Allait-on faire les frais de sa prose cruelle ou désopilante et devoir éviter, pour quelques semaines, le Café de Flore ? Trouvant grâce à ses yeux, résisterait-on à la tentation de se la jouer mirliflore ? Absent à l’appel et donc épargné, oserait-on pousser un soupir de soulagement face à son éditeur proclamant qu’un bon éreintement valait mieux qu’une mauvaise indifférence ?

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Le critique est dans l’usage qu’il fait de sa lecture. Tel arbitre se drape dans une désinvolture monarchique. Tel autre, dont la prose sent tellement la sueur, accorde à ses gouttelettes une importance océanique. Le suivant est pris à ce point par les renvois d’ascenseur qu’il ne sait plus à quel étage il se trouve : cul-de-basse-fosse ou trente-sixième dessous. M. Rinaldi se …

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