Anne-Marie Mitterand : la fin des illusions

par
Partagez l'article !

Par Emmanuelle de Boysson – bscnews.fr / Par son mariage, elle fait partie de la grande famille de François Mitterrand. Elle raconte Mai 68 à travers une petite bourgeoise qui s’émancipe. Un personnage qui lui ressemble. Anne-Marie Mitterrand est une femme engagée. Nous sommes en Septembre 1967. De Gaulle bascule, Mitterrand est aux aguets. Après le divorce de ses parents, ballottée, tiraillée, Mathilde s’engage dans la révolution. Discussions dans les cafés, garçons et filles unis contre l’ordre et les lois, on chante l’amour libre, « il est interdit d’interdire », le pouvoir est à nous, au diable les contraintes, plus de notes, plus de bac, droit à l’orgasme, droit aux loisirs…

Partagez l'article !

Le 31 mai 1968 une marée humaine remonte les Champs Elysées On a gagné, on a gagné. Vive De Gaulle. Vive la France ! crie Mathilde dans les bras de son cousin. Un roman sur la fin des illusions. Une peinture de la bourgeoisie, de son hypocrisie. Un personnage attachant et fragile.

 

Parlez-nous de votre héroïne, Mathilde…
Elle est jeune, elle avance sans recul, sans calcul. A peine sociabilisée, peu policée, elle essaie de trouver sa place entre ses parents, sa nounou et un vieux curé.

La relation excessive qui lie le père et la fille n’est-elle pas un enfermement ?
Si. Mathilde …

Pour lire la suite et accéder en illimité aux articles de , profitez de notre offre de lancement

[Offre d'abonnement]

4,99€*

* Accès à tous les articles de par renouvellement mensuel
Abonnez-vous

Vous avez lu vos

1 articles offerts.

M'abonner à