Kid Bombardos : un groupe qui punche

Kid Bombardos : un groupe qui punche

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Propos recueillis par Nicolas Vidal – bscnews.fr / Ne vous fiez pas aux apparences ! Les Kid Bombardos ( oui, sans S à Kid) ont l’air de jeunes adolescents  qui squattent le garage de papa tous les samedis après-midi pour gratter la guitare. Il n’en est rien. Les Kid Bombardos sont le coup de coeur musical de cette rentrée tant leur musique allie la fraîcheur d’une pop juvénile à la maîtrise d’un groupe rôdé aux grandes scènes. Ils parlent d’amour, d’adolescence, de filles mais le font avec un talent certain et assumé. Un nouveau groupe qui punche !

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Le Kid Bombardos vient de loin. Peut-on dire que ce groupe est né d’un héritage culturel ?
Oui, d’une certaine manière. On a tous hérité de la culture musicale de nos parents. Le Kid lui nous a laissé son image et son souvenir. Un brave type avec de grosses mains carrées, qu’i fallait mieux éviter quand on se trouvait sur un ring avec lui.

Pouvez-vous nous en dire plus sur l’histoire du Kid Bombardos, votre arrière-grand-père ?
Kid Bombardos était une forte tête. Un type qui dansait sur le ring et savait encaisser. Il a commencé à boxer dans l’armée, au début du siècle dernier. Il a même été champion du Maroc.

Comment a commencé l’histoire des Kid Bombardos dans la musique ?
À huit ans, Vincent s’est fait offrir une guitare par ses parents, juste après ses deux frères Thomas et Simon ont adopté la basse et la batterie. Ça a commencé comme ça. Peu après, David et Vincent se rencontraient au collège, en sixième. David s’est passionné pour la guitare et deux ans après c’est tout naturellement qu’il est entré dans le groupe. C’est quand on a eu notre premier enregistreur 8 pistes avec gravure de CD intégré que nous avons écrit nos premières vraies chansons pour les enregistrer.

Ce qui frappe en vous écoutant, c’est une maturité à la fois bien établie, mais terriblement incandescente qui vous permet de proposer un très large panel de rythmes, d’accords, de mélodies et d’ambiance. D’où vous vient-elle ?
C’est sans doute dû ai fait que nous écoutons tout style de musique, tant que ça reste de la bonne. Nos parents écoutaient déjà du Rock n’ roll, mais aussi de la pop anglaise, du ska, du reggae, de la chanson française, du folk… Depuis ont a fouillé, élargi notre culture musicale, notamment grâce à internet. On adore plein de groupes de rap aussi, de l’electro. Mais on oublie jamais d’où on vient… Ce disque du Velvet qui nous a permis de commencer.

Pour vous, la musique est un combat. Dans ce cas, quel est votre principal adversaire ? Et celui que vous craignez le plus ?
Pour nous la musique n’est pas un combat, c’est d’abord notre passion. Par contre, être sur scène nous fait penser à un combat. On aime bien cette image. Être sur scène, avec l’intention d’en découdre…
Il n’y a pas de véritable adversaire.

Les multiples influences qui convergent dans votre musique sont-elles principalement rattachées à  Bordeaux, ville portuaire ouverte aux quatre vents culturels ou doit-on les attribuer à vos cultures musicales respectives ?
Seulement nos influences musicales. On écoute de tout, tant que c’est bon. Le fait d’habiter une ville portuaire n’a aucun effet sur notre musique. D’ailleurs on a tous les quatre grandi en banlieue. C’est seulement plus tard qu’on a vraiment découvert Bordeaux.

Cultivez-vous ce curieux mélange entre, d’une part, une création musicale maîtrisée, de qualité et cet univers teenager que vous décrivez dans vos chansons ?
Sans doute.

Les disparités musicales entre chaque morceau relèvent d’un talent indéniable à se mouvoir dans la musique. Est-ce que les Kid Bombardos ont toujours fonctionné comme cela et, ce, depuis vos débuts ?
Oui, nous avons toujours cherché à diversifier notre style, à le cultiver et à le nourrir. Chaque chanson naît différemment et à des moments différents. Surtout sur cet album, certaines chansons sont espacées de plusieurs années.

Comment définiriez-vous votre propre musique en terme de genre ?
On le classe dans le Rock.

À quelques jours de la sortie de votre premier album, quels sont les espoirs que vous nourrissez ?
Il nous tarde de reprendre la route, de monter dans le camion pour partir jouer dans les villes de France. C’est ce qui nous plaît le plus, la tournée… On aimerait bien que les gens achètent notre disque, et surtout qu’ils prennent plaisir à l’écouter.

Où les lectrices et les lecteurs du BSC NEWS MAGAZINE pourront voir les Kid Bombardos prochainement ?
Le 5 octobre à Rouen au 106, le 13 octobre à Orléans «la faculté», le 2 novembre au Splendide à Lille, le 5 novembre à La Cartonnerie de Reims, le 7 novembre à La Laiterie à Strasbourg, le 18 novembre au Krakatoa de Bordeaux et le 30 novembre à Paris à la Maroquinerie.

 

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