Le petit chaperon rouge de Joël Pommerat: une pièce parée de lumière et de poésie

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Par Julie CadilhacPUTSCH.MEDIA/ Crédit-photo: Elisabeth Carrechio/ Si Charles Perrault déguisait les résonances psychanalytiques de ses contes derrière un phrasé élégant destiné ( au départ) à l’adulte, Joël Pommerat choisit la langue naturelle et spontanée des enfants.Il est question d’une petite fille, bien qu’avertie des monstres que la forêt dissimule, désireuse de prouver à sa maman qu’elle est assez grande pour en braver les dangers. La présence de Freud rôde dans chaque tableau de cette pièce avec finesse et délicatesse mais si Joël Pommerat ôte au Chaperon la naïveté pudibonde dépeinte par Perrault, il n’en supprime pas la magie et la légèreté propre à son âge. . Est-ce à dire qu’au XXIème siècle les enfants savent davantage qu’ils jouent à des jeux dangereux mais qu’ils sont aussi peu armés qu’avant lorsque la nature les y précipite ?

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Jeux de répétition, narration prise en compte essentiellement par un conteur – peu de dialogues dont les répliques soient prises en charge par les protagonistes-, déambulation des personnages comme des marionnettes guidées par la voix qui raconte, tout est mis en place pour faciliter la lecture des tout petits. La peur et le rire sont les deux principaux moteurs de cette pièce au temps savamment mesuré et le public enfantin s’en donne à coeur joie. Quant aux adultes, ils sont saisis d’admiration …

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