3 premiers romans et 3 uppercuts littéraires venus du Québec

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Par Aline Apostolska ( correspondante du BSCNEWS à Montréal) – bscnews.fr / À cause de la culture « vieille France», et certainement grâce à elle, je n’aime pas, ou plus, les romans compassés, repassés, lyophilisés comme des soupes en sachet. Ils se succèdent pourtant, trop souvent, comme des clones à la langue, au rythme, aux thèmes, aux idées comparables sinon identiques, convenues, lassantes pour tout dire. Il y a tellement de choses intéressantes à faire, beaucoup plus que de se coller dans un coin à lire un livre alors si celui-ci ne vous emporte pas, s’il ne permet de vivre une expérience humaine singulière qu’aucune autre activité, aucun autre médium, ne peut vous garantir, alors à quoi bon ?

Ce mois-ci j’ai découvert trois romans québécois qui m’ont littéralement soufflée. Trois invitations à plonger profond dans des univers qui me sont et me demeureront étrangers, et que je ne souhaite pas vivre, au moins pour deux d’entre eux. Dans les deux premiers la magie est d’abord et avant tout dans la forme littéraire, choisie adéquatement pour véhiculer le fond par la forme, et on revient là à qui est déjà bine connu : l’écriture, la création, c’est répondre à la question comment – comment transmettre au mieux ce que j’ai à transmettre – et non à la question quoi.

Car les « sujets », les « idées », c’est pas ce qui manque, au contraire c’est même ce qui bloque. Trouver la forme juste, le transport adapté, demande du boulot, tout le boulot parfois et c’est ce que j’ai admiré avant tout, outre les thèmes traités eux-mêmes …

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