Eric Pessan : l’homme annexé
Par Carole Zalberg – bscnews.fr / Eric Pessan écrit autour du vide. Fasciné – amoureux ? – il le sonde mot à mot déposés tels des cailloux, le frôle, choisit d’y jeter lumière ou ombres. Et le vide, bien sûr, se dérobe : fécondé de récits, il n’est plus, ne demeure que dans la tentation de l’écrivain. De livre en livre il le révèle, l’interroge, cherche à le combler.
Le vide est présent dans tous les romans de Pessan. Vide obsédant laissé par l’absente dans « Une très très vilaine chose » ou dans deux des trois variations de « Cela n’arrivera jamais », vide/abandon auquel est …