Albin Christen : un monde en couleurs

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Par Julia Hountou – BSCNEWS.FR / A l’heure où l’intensité du sentiment et son expression poétique ont, semble-t-il, perdu de leur importance, l’artiste visuel Albin Christen, venu de la typographie pour se tourner vers le graphisme, propose un univers chatoyant plein de délicatesse, de sensibilité et d’humour. Ses rêveries féériques magnifiées par un jeu formel et chromatique reflètent la vitalité de son imaginaire, tandis que ses mises en scène ludiques nous invitent à construire nos propres narrations en jouant avec ses histoires.

L’artiste dessine comme si son existence était un perpétuel miracle, comme s’il détenait la clé des secrets enchanteurs. Ses œuvres aux coloris éclatants qui représentent des amoureux transportés, des bouquets foisonnants, des marionnettistes expansifs, des « châteaux-bateaux » ou des palais-cabanes, des moulins à vent multicolores, des oiseaux princiers, des paons cabotins sont l’émergence poétique d’une rêverie sans limites. Dans ce monde fabuleux, tout peut advenir à tout moment. La poésie réside dans l’évidence même de l’irréel, dans la vraisemblance de l’impossible ; elle confère à l’œuvre un pouvoir magique. Albin Christen concilie ainsi des antinomies éternelles : aspiration à l’ailleurs et sens terrestre de la réalité.

Ses personnages – aux yeux globuleux, à la bouche exagérément charnue et aux joues roses – semblent timides mais l’amour les enflamme et les exalte. Comme frappés d’un enchantement, ils semblent se chuchoter à l’oreille de précieux petits secrets tendres, candides et drôles. Un défi est lancé aux lois de la pesanteur et à la logique : leurs corps élastiques, de même que les objets, donnent l’impression de se mouvoir librement dans les airs. Leurs yeux écarquillés dotés d’un léger strabisme disent leur étonnement sans cesse renouvelé devant la découverte du monde. Et, malgré leur expression mélancolique, leur nature les entraîne vers la tendresse, la douceur, le plaisir, la confiance et la joie.

Albin Christen s’évade pour pénétrer dans un univers imaginaire où les images grandioses prennent la forme concrète du réel. La fraîcheur de son regard, son éclat, sa science de l’équilibre se nourrissent notamment de son environnement immédiat (sa femme Isabelle, ses deux filles Aloïse et Emilia, la vieille ville de Lausanne où il habite, des mélodies) mais aussi des chefs-d’œuvre contemplés dans les musées. Il admire la tradition sacrée des peintures murales, l’art brut (1), les arts dits populaires et premiers ainsi que Paul Klee (2), Vassily Kandinsky (3), Joan Miró (4), Marc Chagall (5), Keith Haring (6) ou encore le Douanier Rousseau (7), formidable voyageur immobile qui peignait des jungles, des paysages exotiques sans avoir jamais quitté Paris.

Cette exubérance qui s’offre à nos yeux n’est pas le fruit du seul hasard. Au fil du temps, la technique d’Albin Christen n’a en effet cessé de s’enrichir, qu’il s’agisse de l’intensité de la palette ou de la liberté croissante de la composition, où l’unité rythmique plus fantaisiste et hardie naît d’artifices graphiques. Sur un fond coloré généralement uni, les arabesques cheminent librement, telle une mélodie orchestrée. La vie voluptueuse des volutes se mue avec jubilation en mouvements onduleux, élans rompus ou coordonnés, broderies ou trames tissées. Tout est sinuosités : oiseaux, poissons, serpents, nuages, arbres et feuillages, barbe, tentacules, flots, chevelures… Le dessin semble alors transcrire un rythme musical où les motifs dialoguent, libèrent le mouvement et font « danser la vie ».

Le choix des supports témoigne lui aussi d’une grande liberté. Brouillant la frontière des genres, Albin Christen dessine sur des tableaux, des cartes postales, des affiches de spectacle (8), des pochettes de CD, des T-shirts, des bracelets de montres, des baskets customisées pour Adidas et des décors de théâtre. Dans cette continuité, il rêve de scénographier un opéra ou un spectacle de marionnettes. En effet, les relations entre textes et images offrent de nombreux terrains d’expérimentation qui aiguillonnent son imaginaire. Cet ancien typographe adore hiérarchiser les informations, proposer des sens de lecture singuliers et trouver une cohérence entre dessin et écriture.

Loin de se cantonner à l’univocité, Albin Christen aborde différents thèmes. Bien qu’opposé au naturalisme, il ne tourne pas le dos à la nature, qu’il veut paisible, amicale et harmonieuse. Il l’appréhende en s’attachant à l’ordonnancement de formes et de nuances inventées. Lorsqu’il dessine des bouquets, il s’enthousiasme pour la structure, les volutes, les coloris. Son utilisation à la fois précise et décorative de la végétation est plus fantastique que calquée sur la réalité car pour lui l’image doit aller à l’essentiel. Il disloque, simplifie le feuillage en s’inspirant notamment des miniatures indiennes. Pour illustrer sa perception de la florissante programmation théâtrale du Crochetan, il représente une généreuse gerbe de fleurs (9) surmontée d’une plume de paon célébrant le panache de l’univers scénique. Etincelantes de lumière, les couleurs semblent éclairer les ténèbres et chasser les apparitions maléfiques ; il faut regarder de très près pour distinguer la petite tête de mort sur les ailes du papillon. Le fruit rouge, rond et juteux placé au cœur du bouquet confère à ce dernier un aspect gourmand, appétissant et riche de promesses. De même que les boutons en pleine éclosion, la chenille et le papillon évoquent un monde en perpétuelle mutation. L’oiseau quant à lui – très présent dans le travail de l’artiste – est le messager entre terre et ciel. Métaphoriquement, il évoque la liberté d’envol et l’imaginaire. C’est précisément dans ce degré de séparation entre ici-bas et firmament, entre songerie et réel qu’Albin Christen puise l’inspiration et salue la puissance de l’esprit.
Démarche rare de la part d’un artiste, il dévoile dans l’exposition ses secrets de fabrication, la façon dont il croque ses personnages pour ensuite les fixer dans ses dessins. Il donne à voir les rouages de ses recherches plastiques alliant humour et fantaisie. Dans ses intimes carnets de croquis, formidables espaces de liberté, il jette pêle-mêle, selon son bon plaisir, les idées, les souvenirs et les impressions fugaces qu’il veut préserver. Après avoir crayonné dans ses calepins, il dessine à l’encre de Chine ou au feutre noir sur une feuille blanche qu’il numérise puis enlumine ses images en puisant dans le nuancier de son ordinateur, selon une technique inspirée de l’art du vitrail. Grâce à la vectorisation informatique, les fragments cloisonnés deviennent des pièces de puzzle à colorier. La frontalité des aplats facilite la lecture des dessins et clarifie le message. Si le registre est restreint, réduit à quatre ou cinq teintes pour l’impact visuel, il n’en est pas moins percutant. Vibrantes et éclatantes, les couleurs chantent ; en elles résident gaieté et vivacité expressives.
Les œuvres d’Albin Christen ne se contentent pas d’enchanter le regard mais invitent également à la réflexion. Ainsi, le dessin Une cage (à oiseaux) (10) interroge la vision, la perception du réel : qu’est-ce que regarder ? Chacun de nous voit-il la même réalité ? Comme pour symboliser ce questionnement, un dessin présente une énorme cage dentelée aux arabesques orientalisantes qui couronne la tête d’un personnage masculin ; seuls sont visibles ses yeux cernés de lunettes rectangulaires. Juchés au sommet du dôme ajouré, deux oiseaux au plumage fuchsia tiennent dans leur bec une guirlande fleurie avec laquelle ils semblent attiser la curiosité. L’Orient, un Orient fantasmé s’invite dans la tête du personnage au regard rêveur. On retrouve ici l’obsession d’Albin Christen pour le visuel. Pour lui, tout est regard, représentation, mise en scène, optique. Les yeux (11), symboles de l’âme, de la psyché, mais aussi « instruments » de la création, sont des fenêtres ouvertes sur le monde par lesquelles on observe l’essence des choses. Sa perception poétique lui permet de rendre inédites, fécondes, les scènes les plus quotidiennes. Il exalte la capacité à engendrer de nouveaux univers, à voir les choses d’un œil neuf et jamais rassasié.

Dans cet esprit de transcendance, un Ballon-Lit (12) se détache du sol pour flotter gaiement et prendre son essor tandis que les amoureux s’étreignent sous le dais nuptial, célébrant le bonheur de leur vie conjugale. Les motifs végétaux stylisés, les lignes fluides et les ailes de libellules et de papillons ornementales qui émaillent le ballon tournoient au-dessus d’eux en un ballet féerique. Ce décor multicolore rappelant l’Art nouveau (13) fait paraître plus enfiévré encore le lyrisme des amants dont les pieds ne touchent plus terre.

Si la couleur est son terrain de prédilection, Albin Christen ne dédaigne pas l’univers du noir et blanc, comme le révèlent ses créations qui mettent en scène des sujets plus graves. Par leur maîtrise, les dessins monochromes soutiennent la comparaison avec les œuvres ludiques et bariolées. Leur graphisme très subtil se caractérise par des jeux d’opposition de valeurs entre les aplats d’encre noire et les parties blanches laissées en réserve. Si ces images peuvent sembler au premier abord rassurantes, ce magicien aime également surprendre.

Dans l’une d’elles, deux gigantesques et fantastiques oiseaux (14) envahissent un palais chimérique. Curieux, ils n’hésitent pas à passer leur tête par les fenêtres comme pour taquiner les habitants nichés au cœur du paisible dédale. Les coupoles s’organisent géométriquement selon une structure très dense, tout comme les éléments perspectifs qui s’étagent de haut en bas. Le poète doublé d’un constructeur réfléchi et méthodique met en jeu des formes qui semblent abstraites pour aboutir à des architectures sophistiquées. Le dessin acéré qui les cisèle révèle une délicate ossature de dentelle ajourée, revêtant ainsi l’apparence d’un mirage : c’est la ville que l’on a quittée, dont on caresse le souvenir déjà un peu inconsistant ou dont on cherche à fixer la figure mouvante dans les rêves. L’alternance régulière des surfaces claires et sombres créée une rythmique qui rappelle les frêles palais de Paul Klee (Théâtre de l’opéra-bouffe, 1925). La structure « combinatoire » des paons majestueux juchés au milieu de la minuscule architecture s’apparente à un ingénieux bricolage sous-tendu par une logique étrangère à la raison quotidienne. A travers cet espace dénué de contraintes, le dessin devient matériau de jeu, faisant surgir le mystère au sein de repères banals. Les réminiscences des coupoles orthodoxes, des églises gothiques, les deux messagers ailés ornés de fleurs et de broderies folkloriques participent de l’invitation au voyage. Si, pour Gilles Deleuze, « Penser c’est voyager » (15) , pour Albin Christen, créer offre également cette possibilité. A travers cette œuvre, il soulève des questions ni simples, ni futiles : Comment les hommes s’évadent-ils du quotidien ? Comment le voyage prend-il place dans l’imaginaire ? Le dessin se présente tel un périple fertile au cours duquel l’artiste compose un itinéraire intérieur où s’esquissent divers fantasmes. Il réactive des souvenirs plus ou moins joyeux, des situations au pouvoir évocateur afin de permettre au public de retrouver son histoire, ses espaces, ses jubilations.

Albin Christen poursuit cette exploration d’univers parallèles tout en se penchant sur les préoccupations humaines. Dans Une ville la nuit (16) , une dizaine de ballons flottent au-dessus d’une cité endormie. Ces visages-ballons ornés de motifs floraux, qui se détachent sur un ciel très sombre, ouvrent grand la bouche comme s’ils criaient ou exprimaient l’étonnement. Derrière la rondeur enfantine, les traits stylisés des faces lunaires rappellent l’art primitif des masques africains. La tonalité sombre, les expressions tourmentées et les gratte-ciels pointus confèrent une impression générale d’inquiétude et de mystère. Albin Christen nous confronte ainsi à l’univers troublant de la nuit. Ce moment ouvre des espaces infinis à la réflexion, à l’inspiration, tel que l’a défini Maurice Blanchot : « expérience qui est proprement nocturne » (17) . En puisant dans cette matrice d’images opposées et associées, l’artiste se demande en quoi l’espace nocturne constitue un moment particulier, un décor spécifique. La nuit modifie-t-elle les pratiques sociales, les gestes et les modes de communication avec les autres ou soi-même ? Influe-t-elle de manière sensible sur les sensations, les perceptions sonores, olfactives, visuelles et auditives ? Suscite-t-elle plutôt attrait ou répulsion ? Induit-elle une autre manière d’habiter le monde ? Ces ballons fantomatiques prêts à s’envoler dans le ciel obscur évoquent aussi les rêves qui animent notre sommeil et disparaissent sans bruit, le matin venu. Où s’en vont les songes lorsqu’on les oublie ? Attendent-ils sagement au fond de nos mémoires que revienne le soir pour terminer l’histoire ?
Si Un crâne (18) entremêlé de fleurs fait appel à la couleur, il s’apparente néanmoins à cette série monochrome par sa tonalité vaguement inquiétante, qui oscille entre gravité et parodie. Cette Vanité moderne nous confronte au memento mori et propose une métaphore canonique de la brièveté de l’existence humaine. Mais la présence de l’oiseau picorant avec gourmandise les jolies petites baies roses dédramatise la teneur du propos et rappelle la locution latine extraite d’un poème d’Horace Carpe diem (quam minimum credula postéro) (19). En savourant les fruits, le volatile nous incite à mordre la vie à pleines dents, tout en essayant d’apprivoiser la mort, de se familiariser avec sa venue. Le créateur fait ainsi œuvre de philosophe ; il incorpore à son registre l’écho d’une sagesse ancestrale.
Avec sa palette flamboyante, son iconographie universelle, ses clins d’œil aux contes et légendes, sa gaieté et sa légèreté, Albin Christen invente un univers truculent et immédiatement identifiable. Ce fantaisiste se joue des références artistiques pour imposer sa liberté de ton. Il rêve les yeux ouverts et sait insuffler à son œuvre une réalité puissante et poétique. Chacun de ses dessins est une invitation à regarder différemment le monde qui nous entoure. Il croit à la beauté dans laquelle il perçoit « ce quelque chose de supérieur qui nous maintient en vie, nous fait soudain voir le monde autrement. » Ses dessins sont une sorte « d’hommage à Don Quichotte » où ses personnages « veulent atteindre un idéal inaccessible », car il aime à penser « qu’il faut faire de notre vie une épopée de tous les jours. »
1 Notamment présenté dans la Collection de l’Art Brut à Lausanne qu’Albin Christen fréquente régulièrement.
2 Peintre allemand naturalisé suisse né en 1879 à Münchenbuchsee, près de Berne et mort le 29 juin 1940 dans un hôpital de Muralto dans le canton du Tessin.
3 Vassily Kandinsky (Vassili Vassilievitch Kandinski) est un peintre russe et un théoricien de l’art né à Moscou le 4 décembre 1866 et mort à Neuilly-sur-Seine le 13 décembre 1944. Peintre, aquarelliste, dessinateur, graveur, illustrateur, peintre de décors et costumes de ballets. Expressionniste, puis abstrait, il fonde notamment l’association Le Cavalier bleu (Der Blaue Reiter) avec des artistes proches de sa vision de l’art tels que Franz Marc.
5 Joan Miró (Joan Mirói Ferrà en catalan, 20 avril 1893, Barcelone – 25 décembre 1983, Palma de Majorque, Espagne) est un peintre, sculpteur, graveur et céramiste. C’est l’un des principaux représentants du mouvement surréaliste.
6 Marc Chagall (né Moïshe Zakharovitch Chagalov) est un peintre né le 7 juillet 1887 à Liozna, près de Vitebsk, en Biélorussie (alors intégrée à l’Empire russe, naturalisé français en 1937) et mort le 28 mars 1985 à Saint-Paul de Vence. Inspirée par la tradition juive, la vie du shtetl (village juif en Europe de l’Est) et le folklore russe, sa peinture élabore sa propre symbolique, autour de la vie intime de l’artiste. Chagall s’est essayé, outre la peinture sur toile, à la poésie, à la peinture sur vitrail, sur émail, etc.
7 Keith Haring, né le 4 mai 1958 à Reading en Pennsylvanie et mort le 16 février 1990 (à 31 ans) à New York, est un artiste majeur des années 1980. Inspiré par le graffiti, tenant du Bad Painting, et soucieux de toucher un large public, Haring commence à dessiner à la craie blanche sur des panneaux publicitaires noirs du métro de New York. La griffe Haring, c’est la répétition infinie de formes synthétiques de couleurs vives soulignées de noir sur différents supports.
8 Henri Julien Félix Rousseau dit le douanier Rousseau, né le 21 mai 1844 à Laval et décédé le 2 septembre 1910 à Paris, était un peintre français, généralement considéré comme représentatif des peintres naïfs.
9 Parmi ses coups d’éclat : l’affiche du Montreux Jazz Festival, en 2000, lorsque le chanteur de R.E.M. et Claude Nobs ont eu un coup de cœur pour ses dessins.
10 Une saison 2010-2011, 2010. Dessin inspiré par la programmation de la saison 2010-11 du Théâtre du Crochetan Monthey (Suisse). Tirage signé limité à cinq exemplaires. Impression jet d’encre sur papier Arches. 50 x 70 cm.
11 2010. Tirage signé limité à cinq exemplaires. Impression jet d’encre sur papier Arches. 50 x 70 cm.
12 Par cette préoccupation, l’artiste rejoint le « Sapere vedere », savoir voir, de Léonard de Vinci, pour qui les yeux sont l’instrument principal de la connaissance. Seule la vision assure pour lui une perception correcte, immédiate et claire des choses. C’est en faisant l’éloge de l’œil que Léonard de Vinci entend faire celui de la peinture. (Léonard de Vinci, Éloge de l’œil, Traduit de l’italien par Sylvain Fort, L’Arche, coll. Tête-à-tête, Paris, 2001, 64 p.)
13 2009. Tirage édité à cinquante exemplaires. Existe aussi en carte postale A5. Impression jet d’encre sur papier Arches. 50 x 70 cm.
14 L’Art nouveau est un mouvement artistique de la fin du XIXème et du début du XXème siècle, également appelé selon les pays : Jugendstil, Sezessionstil, Arte Joven, Nieuwe Kunst, Stile Liberty, Modernismo, Style sapin, Modern Style ou Tiffany (d’après Louis Comfort Tiffany aux États-Unis), bien que la plupart de ces styles se différencient légèrement les uns des autres. En France, l’Art nouveau était également appelé par ses détracteurs le « style nouille » en raison des formes en arabesques caractéristiques, ou encore le « style métro » en référence aux bouches de métro parisiennes réalisées en 1900 par Hector Guimard.
15 Deux oiseaux, 2010. Tirage signé limité à cinq exemplaires. Impression jet d’encre sur papier Arches. 50 x 70 cm.
16 Gilles Deleuze et Félix Guattari, Capitalisme et schizophrénie, tome 2 : Mille plateaux, Ed. de Minuit, Paris, 1980, p. 602.
17 2010. Tirage signé limité à cinq exemplaires. Impression jet d’encre sur papier Arches. 30 x 40 cm.
18 Maurice Blanchot, « Le dehors, la nuit », L’Espace littéraire, Paris, éd. Gallimard, 1955, p. 215.
19 2010. Tirage signé limité à cinq exemplaires. Impression jet d’encre sur papier Arches. 50 x 70 cm.
20 Littéralement, cette phrase signifie « Cueille le jour présent et sois le moins confiant possible »

Parcours :
Albin Christen Né en 1974 – Vit à Lausanne (Suisse)
Artiste visuel – Illustrateur
www.albin.ch

Principales collaborations
– Série d’Adidas customisées pour le «store» de Zurich
– Musée Olympique, Lausanne. Illustrations du livre Connaissez-vous les Jeux Olympique?
– Montreux Jazz Festival 2000 : Affiche officielle, décors de scène
– WWF Suisse : Dossier pédagogique sur le réchauffement climatique
– Loto-Québec : Création visuelle de la campagne « Les rendez-vous de Loto-Québec 2006 »
– Opéra de Lausanne : Affiches et communication visuelle « Jeune public »
– Parkinson Suisse : Illustrations du livre « Les aventures de Pirouette… »
– Life is a Bitch, Zurich : Visuels pour flyers et cover CD
– L’hebdo, Fémina, MMagazine : Illustrations diverses
– Swatch AG : Modèles « Montreux Jazz 2000 », « Saint Valentin 2001 » et « Crazy Train »
– Radio Suisse Romande : Affiche « Label Suisse » et cover CD « Les inédits de Radio Paradiso »
– Théâtre de marionnettes de Lausanne : Affiches
– Institut suisse Jeunesse et Médias (ISJM) : Affiche pour la « Nuit Suisse des contes 2009 »

Principales expositions
– Mudac (Musée du design et d’arts appliqués), Lausanne. Exposition collective 2001
– Musée Olympique, Lausanne, 2002
– Espace Saint-François (ESF) Lausanne, 2003
– Galerie de l’Hôtel de Ville, Yverdon-les-Bains, 2005, 2007 et 2009
– Connexions, Halles USEGO Sierre. Exposition collective, 2009
– Galerie La Grille, Yverdon-Les-Bains, 2010

Albin Christen – Un monde en couleurs
Exposition personnelle – Dessins, illustrations, objets
Du 13 janvier au 09 avril 2011
Galerie du Théâtre du Crochetan, Monthey (Suisse)

Légende du visuel :
Une cage (à oiseaux) 2010-2011, 2010
Tirage signé limité à cinq exemplaires
Impression jet d’encre sur papier Arches
50 x 70 cm

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