
Jérôme Garcin : La lecture au galop
Partagez l'article !Interview de Jérôme Garcin par Julie Cadilhac– PUTSCH.MEDIA / Illustrations Arnaud Taeron / photographies Pierre Gable. Dès lors que l’on a gardé un contact moelleux quelques heures avec l’écriture de Jérôme Garcin, on s’exalte sur le lyrisme de sa plume et sur ses mots gandins qui n’hésitent pas à nous immerger dans un […]
Interview de Jérôme Garcin par Julie Cadilhac– PUTSCH.MEDIA / Illustrations Arnaud Taeron / photographies Pierre Gable.
Dès lors que l’on a gardé un contact moelleux quelques heures avec l’écriture de Jérôme Garcin, on s’exalte sur le lyrisme de sa plume et sur ses mots gandins qui n’hésitent pas à nous immerger dans un vocabulaire équestre érudit. Pourtant c’est avec le mot « juste » que cet écrivain définit ses voltes littéraires et l’on ne peut qu’acquiescer devant cet adjectif tout aussi humble que rigoureux. Son dernier roman » L’écuyer mirobolant » est une nouvelle déclinaison de sa passion pour les chevaux sur fond de paysages d’Afrique du Nord et des Landes françaises. On y rencontre Etienne Beudant, incarnation de l’écuyer idéal dont l’amour fiévreux pour les équidés force l’admiration et contamine le lecteur néophyte. Plaisir donc de rencontrer son créateur et d’obtenir quelques clés de lecture sensible. Une interview où la plume se démasque, où le mors se relâche le temps de quelques confessions, où le bucolique souffle comme un parfum exaltant sur nos jours citadins et où l’on finit par souhaiter que le galop de la plume de Jérôme Garcin poursuive sa course encore longtemps!
Le titre « l’écuyer mirobolant » est-il un pied de nez à la modestie de son personnage principal? Etienne Beudant aurait-il apprécié le compliment?
Pour tout vous dire, je pense que même si Beudant était effectivement tel que je l’imagine – puisque j’ai plus rêvé sa vie que je ne l’ai racontée dans la réalité – même s’il était très humble – ce qui est pour moi une loi fondamentale de l’équitation- je pense qu’il l’aurait aimé parce que j’ai clairement emprunté le titre au général Decarpentry qui a vraiment dit de Beudant qu’il était un écuyer …