Sandrine Roudeix, de l’autre côté de la couverture
Par Harold Cobert– bscnews.fr / INTERVIEW SANDRINE ROUDEIX
Vous êtes photographe pour des journaux, des magazines, et vous réalisez également des portraits d’écrivains pour plusieurs maisons d’édition. Qu’est-ce qui vous a poussée à franchir le pas de l’autre côté de la couverture ?
Je n’ai pas choisi de passer de l’autre côté de la couverture en troquant ma besace de photographe contre un ordinateur d’écrivain. Non… C’est plutôt l’inverse. Alors que j’écrivais depuis toute petite et que j’ai commencé ma vie professionnelle dans l’édition par goût des livres et des mots, j’ai décidé, un jour de février 2002, dans un champ de ruines Incas, au nord de Lima au Pérou, avec un appareil photo acheté à l’aéroport juste avant de partir, de devenir photographe. J’ai eu envie de changer de vie et, pour cela, de la gagner en éprouvant ma liberté et ma créativité. Je me suis aussi promis de continuer à écrire le matin et le week-end, dans mon jardin secret, jusqu’à ce qu’il en pousse quelque chose dont je sois fière et que j’ai envie de partager…
Comment est né l’idée de votre roman Attendre ?
J’avais écrit une nouvelle, la première partie du roman, qui …