Ce qu’a infligé l’Olympique Lyonnais mercredi soir au grand Real de Madrid est tout simplement énorme pour reprendre une expression consacrée et très en vogue actuellement.

Un match nul qui suffit à l’équipe française pour intégrer les quarts de finale de la plus prestigieuse des compétitions de clubs.

L’ineffable Cristiano Ronaldo doucha pourtant le espoirs lyonnais dès la 6ème minute d’un tir rageur. Et voilà les équipes remises à égalité sur l’ensemble des deux matches. Il serait malhonnête de ne pas dire que les lyonnais ont souffert, ont subi, ont plié mais n’ont jamais craqué. Campés dans leur camp, ils ont su endiguer les vagues blanches qui déferlaient aux pieds de leurs crampons. Mais la maison lyonnaise a tenu et a su au fil du match reprendre le dessus. C’est Miralem Pjanic qui raccrocha les wagons à la 75ème minute d’une frappe afin que les lyonnais puissent prendre le train des quarts de finale.

Effectivement, c’est une prestation et un résultat qui enchantent toute la France du Football. Et c’est bien normal.

Mais lorsqu’on consulte la composition de l’équipe du Real de Madrid, bourrée de noms, de stars, d’individualités, de prestige et d’aura, on se surprend à penser que cette formation montée en kit à coups de millions d’euros est évincée à la régulière dans les premiers lacets de cette compétition européenne où l’ascension amènera seulement deux équipes au sommet de la Ligue de Champion à… Madrid.

Est-ce que mercredi soir les Lyonnais, en plus de faire mentir la « logique » sportive, n’ont pas infligé du même coup une défaite de rang à l’arithmétique du Foot Business ?

Dans les deux cas, c’est une grande victoire qui, espérons-le, en appellera d’autres.

Nicolas Vidal / bscnews.fr