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Richard Hervé – L’interview

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propos recueillis par

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Votre êtes seul en scène pendant plus d’une heure. Pourtant, ce n’est ni un one man show ni du stand up. Comment définiriez-vous votre spectacle ?
C’est une pièce de théâtre.

On retrouve Xavier Gallais à la mise en scène, plus habitué aux textes et au théâtre « classiques ». Qu’a apporté la rencontre de vos deux univers à votre spectacle ?

C’est un spectacle comique, mais « le théâtre, c’est le théâtre » ! Nos deux univers se sont retrouvés pour mieux cibler le personnage. Xavier m’a fait faire un travail plus en profondeur, il a aussi fait éclore des choses auxquelles je n’avais même pas pensé en écrivant la pièce. Finalement notre rencontre est un peu comme la fusion de deux « cuisines moléculaires ».

Vous avez travaillé dans la mode, votre personnage travaille également dans la mode. Quelle est la part d’autobiographie et de fiction dans votre spectacle ?
Dix ans dans la mode, ça marque !… Après, la part de réel et de fiction… Laissons le mystère…

Votre personnage est une tête à claques. Il est snob, superficiel, un peu raciste, légèrement misogyne, bourré de préjugés, et, malgré tout, on s’attache à lui. Pourquoi et comment avez-vous construit un salaud sympathique ?
C’était toute la difficulté de l’exercice… Alors j’ai essayé de trouver ses failles, ses faiblesses, qu’il cache sous sa pseudo carapace.

Votre humour est à la fois acide et bienveillant. Par certains aspects et certaines outrances, il rappelle les grande heures d’un Pierre Desproges ou d’un Thierry Le Luron. Pensez-vous que l’on puisse aller aussi loin qu’eux aujourd’hui ?
NON… Ou alors il faut ruser…

Vous êtes-vous parfois censuré pendant l’écriture de votre spectacle ? Si oui, quelles sont les limites que vous vous êtes interdit de franchir ?

Ah le fameux « politiquement correct » qui m’énerve ! Alors je me suis débrouillé pour le contourner, même si parfois, dans la salle, j’entends : « Oh non, il a pas osé !? » L’important, c’est que le rire suive, après évidemment il faut parfois aussi s’imposer des limites… mais bon, je m’en suis tout de même sorti… enfin je pense…

Que diriez-vous aux lecteurs du BSC News Magazine pour leur donner envie d’aller voir votre spectacle ?
Le spectacle commence à 19h, à 20h10 vous êtes au restaurant, vous me direz merci de vous avoir évité le fameux apéritif « alcool sucré et cacahuètes ». Avec moi, on passe directement au vin !

Propos recueillis par Harold Cobert

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