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Edouard Brasey : « Des amis chers que je n’ai jamais vus »

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Partenaire du « Salon facebouquins des grands auteurs de la petite édition », le BSC News vous propose de découvrir jusqu’au 17 octobre les vingt-six auteurs qui seront présents – bien réels, sortis du monde virtuel – au restaurant Le Mélange des genres pour une première Chaque jour, vous allez découvrir « ces grands auteurs de la petite édition ». Nous leurs avons posé à tous la même question : « Vous êtes connus dans l’univers virtuel, et vous allez passer avec ce salon de l’ombre à la lumière. Mais justement, sous cet éclairage nouveau, quelle zone d’ombre allez-vous tenter de préserver? »
Découvrez leurs réponses, avant d’aller les rencontrer pour de vrai. Un beau rendez-vous en perspective, plein de chaleur, de découverte et de convivialité.

EDOUARD BRASEY

Un écrivain est habitué aux univers virtuels. Sa mission consiste à donner corps, par les mots, à des chimères, à rendre la vie à des fantômes. Depuis que j’écris sur les mondes merveilleux de la Féerie et du Fantastique, je baigne dans ces mondes équivoques où l’illusion devient parfois plus vraie que la réalité.
Alors, passer de l’ombre virtuelle de Facebook à la lumière manifeste d’un restaurant en compagnie de mes lecteurs, quelle différence? Je me sens moi-même dans le secret de ma solitude d’auteur autant que dans les moments de partage avec mes contemporains. Le jeu virtuel que permet internet n’est pas à mes yeux une addiction ou un leurre; c’est un accélérateur de rencontres. Soudain, entre l’auteur et ses lecteurs, un autre objet que le livre s’interpose: l’écran de l’ordinateur, les messages sur le mur de Facebook, les échanges entre inconnus destinés à se connaître bientôt dans la réalité sensible.
D’ailleurs, j’ai déjà rencontré, à l’occasion de salons du livre notamment, ces « amis virtuels » qui soudain prenaient un visage, une voix, une chair… Nous nous voyions pour la première fois, et pourtant nous nous connaissions déjà. Ce que j’espère de ce premier salon Facebouquins? J’attends de retrouver des amis chers que je n’ai jamais vus.

Olivier Quelier / Photo D.R

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