La Nouvelle : Une affaire américaine
Comment ne pas croire l’écrivain qui donna ses lettres de noblesse à ce genre littéraire original. La relation entre la nouvelle et les écrivains américains est plus qu’un passage obligé, c’est une profession de foi.. Elle peut être un simple exercice de style, mais elle permet surtout à l’apprenti des mots de se forger un univers propre, un angle de vue précis pour observer le monde et soi-même. Dans le maelstrom des auteurs outre-atlantique ayant démarré leur destinée littéraire par la publication (ou non) de leurs nouvelles, voici trois figures du vingtième siècle dont cette partie de leur œuvre est à découvrir ou à redécouvrir.
Jack London :
Le mot de la fin pour Jeanne Campbell Reesman, spécialiste de l’œuvre de London : «(…) Johnny London, fasciné par le réel le plus immédiat mais le suspectant d’avoir plus d’un tour dans son sac, trouva chez les «sauvages» le moyen de prendre la bonne distance avec le monde : le décrire en y mettant même quelque minutie (…), à condition de veiller à ne pas en parasiter le ‘’chant profond ‘’».
Jack London, Le fils du loup (2000), Les enfants du froid (1999), Dieu de nos pères (2009), Editions Phébus collection Libretto.
Jack Kerouac :
Finalement ce qui ressort outrageusement de ce recueil, c’est l’envie du jeune écrivain de bouffer l’horizon, tutoyer l’inconnu, s’arrimer aux amitiés les plus folles. Lowell, Boston, New York ne suffisent plus, pour Kerouac il est l’heure de tourner le regard vers l’Ouest.
Jack Kerouac, Underwood Memories, Denoël&d’ailleurs, 2006.
Thomas pynchon :
-Thomas Pynchon, L’homme qui apprenait lentement, Le Seuil collection Fiction&Cie ou collection Points, 1985.