Haïti : la mort de Georges Anglade, une lodyans inachevée

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Georges Anglade : une lodyans inachevée.

La nouvelle de la mort de Georges Anglade et de sa femme Mireille Neptune nous est parvenue à Montréal mercredi 13 janvier alors que nous attendions de savoir ce qu’il en était des écrivains québécois d’origine haïtienne qui étaient partis à Port-au-Prince rejoindre leurs pairs, mais aussi leur famille et amis, à l’occasion de la deuxième édition du Festival Étonnants Voyageurs en Haïti. 2009 a été une année phare pour les écrivains haïtiens : douze d’entre eux ont eu des prix internationaux, le Médicis en France, mais aussi d’autres prix prestigieux à Cuba, aux États-Unis (l’American Book Award et le PEN/Faulkner award), au Québec (Prix de la ville de Montréal)… Et ça a aussi été une année marquante pour les écrivains québécois, dont on n’avait jamais autant parlé, en particulier en France. Alors, ce festival-là, à cet endroit-là – bien que ses organisateurs n’aient, eux, pas attendu 2009 pour le faire – constituait un hommage.
Hommage aux écrivains haïtiens publiés depuis toujours à l’étranger : Frankétienne, Lyonel Trouillot, Rodney Saint-Éloi – également éditeur de Mémoires d’Encrier – Dany Laferrière, Georges Anglade… et leurs illustres ancêtres, Justin Lhérisson (père de la lodyans), Jacques Stephen Alexis (un des pères du réalisme magique caractéristique de la littérature caraïbéenne) et René Dupestre (oncle de l’actuelle Gouverneure Générale du Canada Michaëlle Jean et Renaudot 1998) et même, souvenez-vous, le plus célèbre des métis haïtiens de la littérature française, Alexandre Dumas. Mais hommage aussi aux écrivains restés sur place, hommes et …

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