Interview de la chanteuse, Ayo
Bonjour Ayo, le grand public t’a connu il y a deux ans avec le single « Down On My Knees ». Quel souvenir marquant gardes-tu de ce morceau, que tu as joué des dizaines de fois ?
Ça va être un peu difficile de dire ça en français mais je vais essayer. J’ai du la chanter 300 000 fois, alors c’est difficile de choisir un moment spécial de toutes ces fois. Mais une fois, c’était à une période ou je n’étais pas encore très connue, je venais d’arriver à Paris et j’ai joué cette chanson dans un défilé organisé par une amie, et la personne qui est le sujet de cette chanson, était présente dans la salle. C’était la première fois. Donc j’étais un peu mal, et c’était assez difficile de chanter ce morceau car il était là. C’est un moment que je n’oublierai jamais.
Entre la sortie du premier album et aujourd’hui, deux ans se sont écoulés, où il s’est passé plein de choses. Quels sont les moments qui t’ont marqué, pour une raison ou pour une autre, parce que c’était fort émotionnellement ou parce que c’était vraiment comme dans un rêve ? Qu’est-ce que tu retiens de ces deux ans ?
Quand j’ai joué à l’Olympia. Toute ma famille était là. C’était très spécial pour moi parce que quand mon père m’a vu à l’Olympia, il y avait une grande photo de lui sur scène, avec la caravane qu’on trouve sur la pochette du disque. Se voir en grand comme ça, il était un peu choqué ! Ça m’a touché, car mon père a toujours beaucoup cru en moi. La seule fois où il m’a vu, c’était à Bastille, une petite salle qui s’appelle La Scène. C’est un petit lieu, la capacité est de 300 personnes. Là, l’Olympia, c’était 4 soirs à 2500 personnes. Pour mon père, c’était un choc. Il était heureux mais c’était un peu bizarre, une si grande et belle salle. L’Olympia a une histoire incroyable, tout le monde a joué là. Enfin pas tout le monde, mais des artistes très importants pour moi …