Gastronomie et gourmandises : de la physiologie du palais
Par Marc-Emile Baronheid – bscnews.fr/ On ne naît pas gourmet ; on le devient. Il paraît que la confrérie accueille en majorité des gourmands repentis. Le leitmotiv serait « en avoir ou pas ». Sur le bout de la langue ou aux marches du palais, la concupiscence ne montre jamais sa face immodérée. Ce qui ne l’empêche pas de savourer ad libitum.
Il existe deux écoles de funambules du langage. La première pratique le palindrome ; la seconde donne dans l’anagramme, à bouche que veux-tu. L’anagramme consiste à mélanger les lettres d’un mot, d’une phrase, pour en former un(e) autre. Exemple : « la garde meurt mais ne se rend pas », éclatante saillie de Cambronne, devient, triturée et recyclée, « espéra emmerder un tas …